KOPAC Slavko (Mouvements de DANSE) DESSIN ORIGINAL SIGNE Aquarelle & Feutre

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Vendeur: galerie.martinez-d ✉️ (1.554) 100%, Lieu où se trouve: Paris, FR, Lieu de livraison: WORLDWIDE, Numéro de l'objet: 263194752329 KOPAC Slavko (Mouvements de DANSE) DESSIN ORIGINAL SIGNE Aquarelle & Feutre. KOPAC Slavko  [MOUVEMENTS DE DANSE]. DESSIN ORIGINAL A L'AQUARELLE ET FEUTRE, sur papier vélin filigrané "Lana", et SIGNE en bas à droite au crayon gris (daté 60 au côté de la signature) Dimensions: H 21 x L 31 cm. 

Slavko Kopač  (Croatie 1913 - 1995)

 

Slavko Kop ač, né le 21 août 1913 à Vinkovci en Yougoslavie, actuelle Croatie, mort à Paris en 1995 est un peintre, sculpteur et céramiste franco-croate.

Après des études à l'académie des beaux arts de Zagreb SLAVOKO KOPAC   fait un stage d'un an à Paris de 1939 à 1940 avec une bourse que lui a accordée le gouvernement français.  Puis il retourne en Croatie pour enseigner au Lycée de Zagreb jusqu'en 1943. De 1943 à 1948, il vit et travaille à Florence.

 En 1948, il s'installe définitivement à Paris et devient le conservateur de la collection de La compagnie de l'art brut dont il est un des fondateurs.

Il fait également partie des artistes dont des œuvres sont conservées à la Collection de l'art brut de Lausanne.

Ami de Jean Dubuffet, participant de l'Art brut et de la « Neuve invention », son œuvre a été exposée dès 1977 à Zagreb et à Paris Art Center dès 1981.

La Galerie Alphonse Chave lui a rendu hommage en 1985 en l'exposant aux côtés de Jean Dubuffet à Vence, sous le titre « Salut à Jean Dubuffet ».

Kopač a également été exposé à la Salle Saint Jean de l'Hôtel de ville de Paris en 19963.

 

Slavko Kopač fait aussi partie  des artistes de la Collection d'art brut conservés à Lausanne dans l'annexe de la « Neuve invention »

 

Son travail a été présenté ainsi : « Il est intéressant de constater que Slavko Kopač, comme Jean Fautrier ou Jean Dubuffet, en s'affranchissant de certaines règles, se soient résolument tournés vers la matière, brute et informelle, vers une sorte de « chaos primordial » de la plastique d'où naissent et s'ouvrent des formes plus ou moins lisibles selon l'artiste. »

 

Dubuffet organise plusieurs expositions des œuvres de sa collection entre 1947 et 1951. D'abord dans les sous-sol de la galerie Drouin qui devient le Foyer de l'art brut. Puis, en 1948, le foyer est transféré dans un pavillon de la Nouvelle Revue française, 17 rue de l'Université.

Le Foyer devient ensuite la Compagnie de l'art brut dont les membres fondateurs sont Jean Dubuffet, André Breton, Jean Paulhan, Charles Ratton, Henri-Pierre Roché, Michel Tapié et Edmond Bomsel.

 

Le peintre Slavko Kopač assure le rôle de conservateur de la Collection.

 

L'intitulé « Art brut » est donné pour la première fois en 1949 à une exposition présentant les artistes réunis par Dubuffet à la galerie Drouin. À cette occasion, Dubuffet rédige le catalogue de l'exposition qui comprend 200 œuvres d'artistes inconnus qui font partie de sa collection et il publie un traité : L'art brut préféré aux arts culturels qui fait scandale.

« Le vrai art, il est toujours là où on ne l'attend pas. Là où personne ne pense à lui ni ne prononce son nom. L'art, il déteste d'être reconnu et salué par son nom. Il se sauve aussitôt. L'art est un personnage passionnément épris d'incognito. Sitôt qu'on le décèle (...), il se sauve en laissant à sa place un figurant lauré qui porte sur son dos une grande pancarte où c'est marqué Art, que tout le monde asperge aussitôt de champagne et que les conférenciers promènent de ville en ville avec un anneau dans le nez. »

En 1951, la compagnie est transférée aux États-Unis à East Hampton (New York) dans le comté de Suffolk, sur l'île de Long Island, chez Alfonso Ossorio

Rapatriée en France où Dubuffet recherche un lieu pour l'exposer, sa collection est d'abord installée en 1962 dans l'immeuble du 137 rue de Sèvres qui est le siège de la Fondation Dubuffet. L'artiste souhaitait vivement que sa collection reste à Paris. On lui avait fait plusieurs promesses dont aucune n'a été tenue. « Devant les atermoiements de l'administration française, Dubuffet a finalement accepté l'offre de la ville de Lausanne qui proposait des conditions idéales de conservation de ce trésor auquel, il ne l'a jamais caché, son art doit beaucoup. Le 28 février 1976, en présence des autorités municipales, l'installation est inaugurée à Lausanne au château de Beaulieu

L’ART BRUT

 

Le terme d'art brut a été inventé en 1945 par le peintre français Jean Dubuffet.

 

  Il aurait employé ce mot lors de son premier voyage en Suisse cette année-là avec Jean Paulhan, mais la première fois que l'expression apparaît, c'est dans une lettre qu'il adressa au peintre suisse René Auberjonois, le 28 août 1945.

Il prolonge ainsi les découvertes et les travaux faits par le docteur Hans Prinzhorn dans les années 1920 sur l'art des « fous », mais aussi l'étude que le docteur Morgenthaler a consacré en 1921 à un interné psychiatrique qui reste l'un des plus emblématiques représentants de l'art brut, Adolf Wölfli, sous le titre allemand Ein Geisteskranken als Künstler.

Très vite, en parcourant les asiles psychiatriques de Suisse où il rencontre Aloïse, et de France, puis en y intégrant des créateurs isolés et ceux que l'on a qualifié de « médiumniques », Dubuffet constitue une collection d'œuvres qui sera administrée par la Compagnie de l'art brut (à laquelle sera associé un temps André Breton) à Paris et, après bien des péripéties, sera finalement hébergée à Lausanne en 1975, où elle se trouve toujours, sous l'appellation de la Collection de l'art brut.

 

La Collection de l'art brut est un musée consacré à l'art brut, situé dans la ville vaudoise de Lausanne, en Suisse.

Elle est constituée en grande partie d'artistes « hors-normes » mais, selon Jean Dubuffet , « définir un caractère commun de ces productions — certains ont cherché à le faire — est dénué de sens car elles répondent à des positions d'esprit et à des clefs de transcription en nombre infini, chacune ayant son statut propre inventé par l'auteur, et leur seul caractère commun est le don d'emprunter d'autres voies que celles de l'art homologué. »

Dans la même préface, Dubuffet met en garde contre l'idée fausse qu'on se fait de la folie, contre le fait que l'inclination à s'écarter des normes, culturelles ou autres, soit, au regard d'une morale sociale, justifiable de l'internement, chose qui ne concerne que le psychiatre.

 

La Collection de l'art brut a été initiée par Jean Dubuffet à partir de 1945, année où il a commencé à acheter des œuvres. Mais son attention avait déjà été attirée dans les années 1920-1930 lorsqu'il a découvert l'ouvrage de Hans Prinzhorn sur les œuvres des « fous ». Cette collection, devenue musée après que Dubuffet en ait fait don, a été dirigée par Michel Thévoz de 1976 à 2001, puis par Lucienne Peiry. Actuellement, Sarah Lombardi en est la directrice.

   

ART BRUT OU ART DES FOUS

L'art des fous

C'est ainsi que l'on nommait dès le XIXe siècle, en Angleterre, en Suède et en France les ouvrages des malades mentaux. Notamment en France, le docteur Philippe Pinel (1745-1826) aliéniste à l'hôpital Bicêtre souhaitait abolir les méthodes de traitement brutales. Sous son impulsion, les activités artistiques ont été encouragées dans les institutions psychiatriques. En 1812, aux États-Unis, le docteur Benjamin Rush publie à Philadelphie un ouvrage : Medical inquiries and observations upon the diseases of the mind dans lequel il fait référence aux dessins des malades mentaux qui présentent un certain talent : des marines et cartes géographiques fantastiques sont toujours conservées à la Historical Society of Pennsylvania3. Vers 1847 apparaissent les premières manifestations de l'Art médiumnique qui soulèvent de nos jours des doutes et font l'objet de débats, l'art médiumnique étant considéré comme un alibi pour les « pauvres »

 La mode en est lancée par Victor Hugo, mais Michel Thévoz considère que :

« Lesagenote  a eu l’astuce inconsciente de faire passer sa vocation picturale par le biais de la médiumnité spirite et de trouver ainsi une brèche dans le barrage socio-culturel. Fallait-il que la confiscation de l’art par la bourgeoisie fût rédhibitoire pour que la prétention d’un ouvrier de communiquer avec Léonard de Vinci apparaisse moins insensée que celle de devenir peintre ! […] de même qu’il travaille dans la mine sous la direction de Ferfay-Cauchy, de même il peint sous la direction des esprits […] et lorsqu’il vend ses tableaux, il les facture au prix exact des factures et d’un salaire horaire équivalant à celui du houilleur »

En 1875, le docteur Jean-Martin Charcot collectionne les expressions plastiques des hystériques qu'il soigne à l'hôpital de la Salpêtrière.

 

Peu après, Apollinaire, Robert et Sonia Delaunay, Max Jacob, Alfred Jarry, Pablo Picasso et Félix Vallotton reconnaissent Le Douanier Rousseau comme un artiste naïf, tout comme Ferdinand Cheval, les peintures de l'un et l'architecture de l'autre ouvrent la voie à la reconnaissance de l'art non culturel

 Ce qui explique l'engouement des surréalistes pour « l'art des fous », notamment d'André Breton qui achète en 1926 des œuvres d'Augustin Lesage exposées à la galerie Vavin-Raspail par Waldemar George avec les œuvres d'aliénés de la collection du docteur Marie, médecin-chef de l'hôpital Saint-Anne.

 

 

 

  • Condition: Bon état de conservation.
  • Type: Dessin
  • Période: XXème et contemporain
  • Authenticité: Original
  • Matériau: papier
  • Caractéristiques: Signé
  • Genre: Art brut, Outsider Art

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