"J'AI MAL COMMENCÉ ma VIE"
dédicacé par l'auteur Pierre ANDREUXPierre Andreux , journaliste, auteur d'essais et de biographies, poète, est né à Carcassonne le 12 juillet 1909 et mort à Paris le 25 mars 1987.
Figure originale et inclassable parmi les intellectuels français particulièrement engagés dans l'entre deux-guerres, Pierre Andreux illustre en fait assez bien l'effervescence des idées parfois contradictoires, des esprits épris de liberté, hostiles au communisme comme au monde de la bourgeoisie capitaliste et très attachés à un idéal humaniste , à une foi en l'homme que les deux guerres mondiales ont mis à mal.
Après avoir goûté sans passion au socialisme de la Ligue d'action républicaine et socialiste, à laquelle il s'inscrit jeune lycéen, Pierre Andreux se rapproche des amis d'Emmanuel Mounier , fondateur de la revue Esprit en 1932. Son attachement à collaborer à de nombreuses revues de débats politiques ou d'histoire ne se démentira jamais, comme en témoigne son livre Révoltes de l'esprit. Les revues des années 30 (1991).
Pendant les années 1930, ses amis sont le poète Max Jacob , auquel il consacrera deux biographies exemplaires, le peintre et graveur Jacques Maret, ou encore Pierre Drieu La Rochelle , également sujet de deux de ses ouvrages parus en 1952 et 1979. Refusant de choisir entre la poésie, la littérature et le débat politique, Pierre Andreux a parfois déconcerté par ses centres d'intérêt. Souvent classé comme homme de droite, ainsi que le suggère son interprétation de Georges Sorel auquel il avait dédié un livre parmi les plus documentés, Pierre Andreux avait cependant comme confidents de nombreux intellectuels de gauche, parmi lesquels l'historien Pierre Vidal-Naquet et les animateurs de la revue Cahiers Georges Sorel à laquelle il collabora dans les années 1980. Dans les années 1980, il se réclamait volontiers de l'écologie .
Entré à la radiodiffusion française après 1945, Pierre Andreux a cherché à faire entendre la voix de la création culturelle à la radio. Un séjour à Beyrouth , au Liban , de 1966 à 1970 comme directeur du bureau de l'ORTF , lui donne l'occasion de défendre la dernière cause politique de sa vie. Il épouse ardemment le combat des Palestiniens pour la création dun État aux côtés d'Israël et restera un ami du peuple arabe jusqu'à la fin de ses jours. Directeur de France Culture à la fin de sa carrière, il continue décrire et publie en 1977 un livre de mémoires, Le Rouge et le Blanc (1928-1944), où il décrit ses engagements, ses enthousiasmes et ses désillusions.
Roman historique pendant la seconde Guerre Mondiale
Achevé d'imprimer le 26 Mai 1951
sur les presses de l'Imprimerie H. Mauger
à Nîmes
à Compte d'Auteur
1951