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Charles Raymond Bell Mortimer CBE , né à Knightsbridge (Londres ) le 25 avril 1895 et mort le 9 janvier 1980, est un auteur anglais d'ouvrages sur l'art et la littérature, connu surtout comme critique littéraire.
Il naît à Londres et grandit à Redhill (Surrey) . Il suit ses études au Malvern College et au Balliol College (Oxford ), où il entre en 1913 pour se spécialiser en histoire. Ses études sont interrompues par son service militaire dans un hôpital en France à partir de 1915, puis il entre au Foreign Office . Il ne poursuit donc pas ses études jusqu'au diplôme.
Il est à Paris dans les années 1920, pour se lancer dans l'écriture de romans. Mortimer a toujours été francophile et il fond en larmes lorsqu'il apprend que la France a signé l'armistice avec l'Allemagne du Troisième Reich le 21 juin 1940, déclarant que c'était comme si la moitié de l'Angleterre avait sombré dans la mer1 . Plus tard, il devient journaliste littéraire pour le New Statesman , travaille pour la BBC et se met en lien avec les Français libres . Il travaille comme critique littéraire au Sunday Times . Il est nommé commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (CBE) en 1955.
Mortimer est ami de la romancière Vita Sackville-West et devient intime de son mari le diplomate Harold Nicolson . Raymond Mortimer retrouve souvent ses amis les trois propriétaires de Long Crichel House dans le Dorset , Edward Sackville-West , Desmond Shawe-Taylor et Eardley Knollys , après la Seconde Guerre mondiale 2 . Ils y tiennent un salon littéraire et artistique, invitant par exemple E. M. Forster , Nancy Mitford , Benjamin Britten , Laurie Lee , Ben Nicolson , James Lees-Milne ou encore Graham Greene 3 .
André Gide est un écrivain français , né le 22 novembre 1869 à Paris 6e 2 et mort le 19 février 1951 à Paris 7e . Il obtient le prix Nobel de littérature en 1947 .
Après une jeunesse perturbée par le puritanisme de son milieu, le jeune Parisien, qui se lie d'une amitié intense et tourmentée avec Pierre Lou s , tente de s'intégrer au milieu littéraire post-symboliste et d'épouser sa cousine. Une rencontre avec Oscar Wilde et un voyage initiatique avec Paul Albert Laurens le font rompre avec le protestantisme et vivre son homosexualité. Il écrit notamment Paludes qui clôt sa période symboliste et, après la mort « libératrice » de sa mère et ses noces avec sa cousine Madeleine en 1895, il achève Les Nourritures terrestres , dont le lyrisme est salué par une partie de la critique à sa parution en 1897, mais qui est aussi critiqué pour son individualisme. Après des échecs au théâtre, il s'affirme comme un romancier moderne dans la construction et dans les thématiques — en faisant notamment de l’arbitraire un sujet privilégié de sa réflexion3 — et s'impose dans les revues littéraires.
Si André Gide y soutient le combat des dreyfusards , mais sans militantisme , il préfére les amitiés littéraires — Roger Martin du Gard , Paul Valéry ou Francis Jammes —, amitiés qui s'effacent parfois avec le temps comme celle de Pierre Lou s. C'est avec ces amis qu'il fonde La Nouvelle Revue française (NRF ), dont il est le chef de file et joue dès lors un rôle important dans les lettres françaises.
Parallèlement, il publie des romans sur le couple qui le font connaître, comme L'Immoraliste en 1902 ou La Porte étroite en 1909. Ses autres romans publiés avant et après la Première Guerre mondiale — Les Caves du Vatican (1914) délibérément disloqué, La Symphonie pastorale (1919), son livre le plus lu, traitant du conflit entre la morale religieuse et les sentiments, Les Faux-monnayeurs (1925) à la narration non linéaire — l'établissent comme un écrivain moderne de premier plan auquel on reproche parfois une certaine préciosité . Les préoccupations d'une vie privée marquée par l'homosexualité assumée et le désir de bousculer les tabous sont à l'origine de textes plus personnels comme Corydon (publié tardivement en 1924) où il défend l'homosexualité et la pédérastie . Puis Si le grain ne meurt (1926), récit autobiographique relate sa petite enfance bourgeoise, ses attirances pour les garçons et sa vénération pour sa cousine Madeleine, qu'il finit par épouser tout en menant une vie privée compliquée.Il ne faut que quelques joursp 30 à Gide pour passer de l’approbation à la réprobation du maréchal Pétain . Rapidement, il est accusé d'avoir contribué à la défaite en raison de son influence sur la jeunesse. Les journaux de la collaboration font son procès. Les Allemands reprennent en main la NRF , désormais dirigée par Drieu la Rochelle . Gide refuse de s’associer au comité directeur. Il donne un texte au premier numéro puis, devant l’orientation prise par la revue, s’abstient de toute autre publication, à la manière de Mauriac . Malgré les pressions amicales ou inamicales, il publie dans Le Figaro sa volonté d'abandonner la NRF . Il refuse également une place d'académicien.
À l’atmosphère de Paris, il préfère un exil doré et serein sur la Côte d’Azur, publiant occasionnellement des articles de critique littéraire dans Le Figaro . À partir de 1942, les attaques dirigées contre lui (et bien d’autres) s’intensifient, sans qu’il puisse se défendre, pour cause de censure. Seul, il s’embarque pour Tunis . Pendant l’occupation de la ville, il constate avec effroi les effets de l'antisémitisme . Plus que d'autres privations, il souffre de son isolement. Puis il quitte Tunis libérée pour Alger , où il rencontre le général de Gaulle . Il accepte la direction (nominale) de l’Arche , une revue littéraire dirigée contre la NRF . Le 7 juillet 1944, le résistant communiste Arthur Giovoni intervient à l'Assemblée consultative provisoire pour demander que Gide soit emprisonné en raison de passages de son Journal où il mettait en doute le patriotisme des paysans françaisp 31 .
Après la Libération , il choisit de ne pas rentrer directement à Paris . Il craint l'épuration , non pour lui-même ou ses proches, aucun ne s’étant compromis, mais pour la dangereuse unanimité qui se crée à ce moment et qu'il juge totalitaire. Ses nuances et ses doutes lui valent de nouvelles attaques d’Aragon . Il laisse Paulhan , Mauriac et Herbart prendre sa défense. À son retour, en mai 1946, il peine à trouver sa place dans un monde littéraire surpolitisé, lui qui a toujours voulu une littérature autonome. Alors que Sartre utilise volontiers sa notoriété à des fins politiques, Gide refuse d'assumer la sienne, cherchant à fuir ses obligations. Pour s’exprimer, il préfère la publication de Thésée aux tribunes.
André Jules Louis Chamson , né le 6 juin 1900 à Nîmes et mort le 9 novembre 1983 à Paris (Ve) , est un essayiste , historien , conservateur de musée et romancier français .
Charles Langbridge Morgan , né le 22 janvier 1894 à Bromley (Kent ) et mort le 6 février 1958 (à 64 ans) à Kensington dans Londres , est un écrivain britannique , auteur de romans, d'essais, de poèmes et de pièces de théâtre.
En 1923, Charles Morgan épouse la romancière galloise Hilda Vaughan. Ils ont deux enfants : Shirley Paget, marquise d’Anglesey, et Roger Morgan, qui devint bibliothécaire de la chambre des Lords .
En 1944, il lit à la Comédie-Française son poème Ode to France devant le général de Gaulle .
Élu en 1949 à l'Institut , il reste le seul écrivain britannique avec Rudyard Kipling dans ce cas