CPA de MAMERS * le Théâtre * très animée

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La ville est baignée par la Dive (ou le Dive si on en croit la toponymie, moulin du Dive) qui prend naissance à Marollette au lieu-dit le Haut Dive et se jette 25 km plus loin dans l'Orne saosnoise au niveau de l'ancienne abbaye de Tironneau sur la commune de Saint-Aignan. Sur les 2,5 km dans la ville elle irrigue les deux plans d'eau du parc de loisir. Elle a joué un rôle important pour la meunerie et la tannerie comme à l'ancien moulin de Barutel près de l'église Notre-Dame. Une crue le 7 juin 1904 fait 17 morts, deux plaques marquent la hauteur de la vague destructrice à la porte et à l'intérieur de l'église Notre-Dame. Installée au bord de la Dive, Mamers est capitale du Saosnois depuis le 10e siècle. La ville aurait pour origine une villa romaine fondée par un certain « Mamertus »3. Le bourg de Mamers - mentionné pour la première fois aux Vie - VIle siècles dans les vies des ermites saint Rigomer et saint Longis - né d'une villa gallo-romaine, établie aux environs de l'actuelle place Carnot. Un temple Galo-Romain dédié au dieu Mars aurait existé au niveau de l'actuelle église St Nicolas et détruit par St Longis. Un prieuré dédié à la Vierge fondé au bord de la Dive (probablement situé à l'emplacement de l'actuel presbytère) par des moines christianisateurs à une époque inconnue, donné à l'abbaye Saint-Laumer de Corbion (aujourd'hui Moutiers-au-Perche) en 878, apparaît alors dans les textes comme un pôle secondaire de commandement où le moine normand Orderic Vital mentionne, vers 1088, l'existence d'un puissant château. Robert II Talvas, seigneur de Bellême, fortement responsable des désordres qui ravagent alors la région, le fait restaurer en même temps qu'il édifie, avec de nouvelles forteresses, une ligne de fortifications qui, sur une frontière féodale et seize kilomètres de Saosnes à Saint-Remy-du-Plain (aujourd’hui du-Val), barre les routes qui conduisent vers les possessions des comtes du Maine. Vaincu politiquement et militairement par le roi d'Angleterre, il meurt dans ses prisons vers 1130. Son fils et successeur Guillaume III Talvas, qui ne semble pas avoir perdu le Saosnois, y fonde, dans la première moitié du XIIe siècle, une nouvelle localité, Neufchâtel (en-Saosnois), détachée du vieux château de Lurçon et de la paroisse Saint-Maurille aujourd'hui disparue. Animé de motivations religieuses, que confirme sa participation à la croisade aux côtés de Louis VII le Jeune, il établit tout près, à l'orée de la forêt, l'abbaye cistercienne de Perseigne dont on consacre l'église en 1145. L’installation d'une nécropole familiale manifeste sa volonté d'établir là, au cœur de la seigneurie, une capitale. L'échec de ce projet profite à Mamers, bourg castraI et marchand tout proche, où il crée un nouveau quartier (le vicus des Cinq Ans) et augmente les biens du prieuré de Notre-Dame. Après son décès en 1171, le Saosnois, jamais réuni au Comté du Maine, passe dans les mains de Jean 1er, comte d'Alençon, puis, par les mariages, dans celles des familles de Châtellerault, d'Harcourt, d'Alençon - alors qu'il subit la crise des XIVe et XVe siècles, les combats de la Guerre de Cent Ans et la destruction de Mamers par l'armée du comte de Salisbury. La fin des hostilités autorise la reprise économique et les débuts des reconstructions dont celle de l'église Notre-Dame. Le Saosnois revient alors à Charles IV; duc d'Alençon, qui meurt sans enfant après le désastre de Pavie. Sa veuve l'apporte à Henri d'Albret, roi de Navarre, son second mari. Leur fille unique, Jeanne Françoise d'Alençon, épouse en secondes noces Charles de Bourbon, duc de Vendôme puis, devenue veuve, obtient de François 1er l'érection de sa vicomté de Beaumont, dont relève la baronnie du Saosnois, en duché. Leur fils, Antoine de Bourbon, duc de Vendôme et roi de Navarre, en hérite. La Réforme et les luttes religieuses de la seconde moitié du XVIe siècle provoquent un nouveau déferlement de violences et de ruines. Après l'assassinat d'Henri III le Saosnois, comme l'ensemble du duché de Beaumont, demeure fidèle à Henri IV son dernier seigneur qui, devenu roi de France, unit son patrimoine a la couronne en Juillet 1607. Absent des institutions ecclésiastiques et de l'organisation administrative le Saosnois, malgré son caractère fiscale, n'est plus dès lors qu'une survivance du passé. Mamers, siège d'un bailliage royal - qui ne recouvre pas totalement le Saosnois - devient, au sein de cette riche région agricole, un centre administratif et économique avec son marché et sa manufacture de toiles qui se développent. Pendant les Guerres de Religion, elle a payé un lourd tribut : en 1650 alors qu’elle est devenue un siège important de la religion réformée, Mamers est assiégée puis incendiée. Aujourd’hui encore, elle conserve un patrimoine architectural de qualité, parfois insolite4. À découvrir en centre-ville le théâtre (créé en 1818 et qui servait de halles aux toiles) et les halles aux grains en face. Après la chute de l’industrie du chanvre, les halles furent désaffectées et un théâtre y fut aménagé en 1851. Non loin, le visiteur peut admirer l’église Saint-Nicolas, une des premières constructions de la ville (début 13e siècle). Elle s’appuie sur l’un des contreforts du château (disparu). Le portail encadré de colonnes est inscrit aux Monuments Historiques. Autre patrimoine historique de Mamers : le couvent de la Visitation et son cloître, abritant aujourd'hui la mairie et la sous-préfecture. Son histoire est liée à la famille Davoust quand en 1630 Marie-Augustine décide d’entrer en religion. Après des agrandissements successifs, la Ville récupère le bâtiment en 1792 pour y loger l’Hôtel de ville et les prisons d’État contre les royalistes (les cellules sont toujours visibles). Place de la République, une plaque rend hommage à un illustre personnage : Joseph Caillaux. Précisément au n° 33. Grande figure de la 3e République, la carrière de Joseph Caillaux s’étend de l’Affaire Dreyfus (dont il sera un ardent défenseur) à la débâcle de 1940. À ses états de service, la création de l’impôt sur le revenu (il a été Ministre des finances sous Georges Clemenceau de 1906 à 1909), ainsi que Président du Conseil des ministres français et ministre de l'Intérieur. Mais c’est dans la rubrique des faits divers que Joseph Caillaux fera la Une des journaux quelques années plus tard : Gaston Calmette, directeur du Figaro, engage une violente campagne de presse contre la politique Joseph Caillaux, opposé à l'entrée en guerre de la France face à l'Allemagne . À la suite de la publication de lettres intimes et excédée, son épouse, Henriettte Caillaux, tuera Gaston Calmette de quatre balles de revolver. Ce qui le contraint de démissionner. Un temps éloigné du Gouvernement (des accusations d’intelligence avec l’ennemi ont été lancées), il revient dans les années 1920. Il retrouve en juillet 1925 son siège de conseiller général du canton de Mamers et, en septembre suivant, la présidence du conseil général de la Sarthe (qu’il conserve jusqu’en 1940), et il se fait élire le 12 juillet 1925 sénateur. La même année, puis à nouveau en 1935, il est nommé Ministre des finances. Après avoir voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain le 10 juillet 1940, il se retire dans sa propriété de Mamers où il décède le 21 novembre 1944. Non loin, au n° 26 place de la République, il suffit de lever les yeux vers le ciel pour se croire dans une autre capitale… Une réplique de la Tour Eiffel est représentée au 1/100e. Réalisée en 1889, la petite histoire raconte que la terrasse sur le toit de l’Hôtel du Cygne accueillait les officiers du 115e RI. Un ami du propriétaire, travaillant à Paris avec Gustave Eiffel, lui aurait proposé d’agrémenter sa terrasse d’une réplique du symbole parisien. Le protestantisme à Mamers Une église protestante avait été établie à Mamers, dès 1561, par Honoré Du Colombier. Ses efforts furent tels qu’un vaste temple fut construit la même année. Le 3 novembre 1563, Boisjourdan et Préaux, sicaires de Charles d'Angennes, évêque du Mans, s’y transportèrent à la tête d’une centaine de soldats. Ils se saisirent de quatre protestants logés dans l’hôtellerie d’Étienne Valette, déjà exécuté au Mans, et les tuèrent à coups d’épée ou d’arquebuse. Les noms de trois de ces victimes est connu : il s’agit de Guy Goveuret, diacre de l’église de Bellême, de Bodier, de Saint-Germain et d’Yves Husson de Bellême. Le soir, Macé Loiseau, vieillard de 60 ans, qui avait beaucoup contribué à propager à Mamers la réforme protestante, fut découvert dans une cachette, dont il fut tiré et égorgé. Presque tous les protestants de cette ville ayant eu le temps de fuir, les égorgeurs durent se contenter de piller leurs maisons, avant de retourner au Mans, emmenant avec eux Pierre Le Fèvre, surveillant de l’église, qui fut livré aux juges de l’évêque et décapité. Mécontents de leur première expédition qui ne leur avait livré que six victimes, les égorgeurs retournèrent à Mamers le premier vendredi du carême, et tuèrent encore quatre huguenots, le bonnetier Savary et Denis Gilbert, qui n’opposèrent aucune résistance, Félix Mollet, qui fut arquebusé parce qu’il avait cuit le pain de la Cène, et Nicolas Hamart, qui se défendit vaillamment, avant de succomber sous le nombre. L’évêque d’Angennes fut récompensé de son zèle par le pape Pie V en 1570 par un cardinalat5. Durant les guerres de religion, les catholiques détruisirent le temple de Mamers, tuèrent ou dispersèrent les protestants. Le protestantisme, qui semblait complètement disparu du pays revint à Mamers avec la proclamation de la Deuxième République en 1848. Un colporteur, du nom de Prunier, entreprit de prêcher le pays. Devant le succès de son entreprise, la Société évangélique de Genève envoya de nouveaux ministres de l’Église réformée à Mamers. Ceux-ci se rendirent à l’hôtellerie de la Tête Noire, où, trois siècles plus tôt, certains témoins de l’Évangile avaient été abattus. L’auberge n’avait pas changé de nom, et les propriétaires, qui étaient protestants, reçurent avec sympathie les évangélistes, et leur montrèrent, dans la cour, le lieu où les chrétiens avait souffert le martyre au xvie siècle. En 1850, la Société évangélique de Genève envoya à Mamers le pasteur Porchat. La même année, plus de 600 auditeurs seront présents lors de l’inauguration d’une chapelle. En 1853, les autorités le sommèrent de fermer ce temple protestant qu’elles considèrent comme contraire à l’ordre public, mais Porchat reste à Mamers et continue le culte en privé. Ce n’est que quelque temps après sa mort, survenue en 1866, que le culte protestant est définitivement restauré.
  • Condition: Occasion
  • Nombre de pièces: 1
  • Qualité: Bon
  • Sous-thème: Théâtre
  • Caractéristiques: coins arrondis, Noir et blanc, Ecrite au verso (EV)
  • Département: Sarthe (72)

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