LES BATAILLES DE LA SOMME 1916 - 1917‎ - Guide Michelin - 1920 ‎

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Vendeur: fdamien ✉️ (7.751) 100%, Lieu où se trouve: Saulcy sur Meurthe, FR, Lieu de livraison: WORLDWIDE, Numéro de l'objet: 285772564448 LES BATAILLES DE LA SOMME 1916 - 1917‎ - Guide Michelin - 1920 ‎. LES BATAILLES DE LA SOMME 1916 - 1917‎ - Guide Michelin 1920 ‎LES BATAILLES DE LA SOMME 1916 - 1917‎ - ‎GUIDES ILLUSTRES MICHELIN DES CHAMPS DE BATAILLE , - cartonnage éditeur toile bleue - petit accroc en bas du dos proprement réparé - intérieur frais - sans rousseur - 1920 , 136 pages‎ La bataille de la Somme en 1916, lors de la Première Guerre mondiale, a opposé les Alliés britanniques et français aux Allemands, à proximité de la Somme, essentiellement dans le département de même nom. Il s'agit de l'une des tragédies les plus sanglantes du conflit. Conçue en décembre 1915, par Joffre, commandant en chef des armées françaises, l'offensive de la Somme dut être amendée du fait du déclenchement de la bataille de Verdun, le 21 février 1916. Foch fut chargé par Joffre de sa mise en œuvre. Les Français, qui devaient fournir l'effort principal, épuisés par la bataille de Verdun, durent la confier aux Britanniques. Ce fut la première offensive conjointe franco-britannique de la Grande Guerre. Les forces britanniques lancèrent là leur première opération d’envergure, et tentèrent avec les troupes françaises de percer les lignes allemandes fortifiées sur une ligne nord-sud de 45 km, proche de la Somme, dans un triangle entre les villes d'Albert du côté britannique, Péronne et Bapaume du côté allemand. Il s'agit de l'une des batailles les plus meurtrières de l'histoire (hors victimes civiles) avec, parmi les belligérants, environ 1 060 000 victimes, dont environ 443 000 morts ou disparus. Pour la Première Guerre mondiale, dans ce sinistre classement, elle se place derrière l'offensive Broussilov, qui s'est déroulée sur le front de l'Est en Galicie, mais devant Verdun. La première journée de cette bataille, le 1er juillet 1916, fut, pour l'armée britannique, une véritable catastrophe, avec 58 000 soldats mis hors de combat, dont 19 240 morts. La bataille prit fin le 18 novembre 19163. Son bilan militaire fut peu convaincant. Les gains de territoires des Alliés furent très modestes, une douzaine de kilomètres vers l'est tout au plus, et le front ne fut pas percé. Les combats usèrent les adversaires, sans vainqueurs ni vaincus. La bataille de la Somme se singularise, cependant, par deux innovations : sur le plan militaire, par l'utilisation, pour la première fois sur un champ de bataille, d'une arme nouvelle, le char d'assaut ; l'utilisation du cinéma à des fins de propagande : pour la première fois, un film, La Bataille de la Somme, saisit une grande partie des horreurs de la guerre moderne en incluant des images tournées lors des premiers jours de la bataille. Ces événements furent également couverts par des photographes et peintres, comme François Flameng, peintre officiel des armées françaises, dont les nombreux croquis et dessins de ces événements parurent dans la revue L'Illustration. La mémoire collective des Français n'a pas gardé un souvenir de la bataille de la Somme aussi important que celles des Britanniques, des Canadiens, des Sud-Africains, et surtout des Australiens et des Néo-Zélandais qui la considèrent comme un des événements fondateurs de leurs jeunes nations. Le 1er juillet est une journée de commémoration sur les principaux lieux de mémoire du Commonwealth dans le département de la Somme, de même que l'ANZAC Day, la journée du 25 avril, notamment. Le mémorial national australien à l'étranger le plus connu se trouve à Villers-Bretonneux ; de même, les Britanniques ont fait édifier un imposant mémorial à Thiepval. Contexte historique Le front occidental est stabilisé depuis décembre 1914, à la suite de la course à la mer. Les combats de 1915 d'Artois et de Champagne n'ont pas fait bouger les lignes. Le front de la Somme est un secteur relativement calme au cours de l'année 1915, les Allemands lançant une grande offensive sur Ypres. Joffre, inquiet des pertes humaines, du manque d'unité de vue et de la dispersion des efforts militaires chez les Alliés souhaite un renforcement de la coopération franco-britannique et préconise une grande offensive pour 1916, à la belle saison. Côté britannique, le général en chef John French est remplacé en décembre 1915 par Douglas Haig. Un projet d'opération franco-britannique La conférence interalliée de l'Entente à Chantilly, les 6 et 7 décembre 1915 débouche sur la décision d'attaquer les Empires centraux sur tous les fronts en 1916, en Russie, en Italie et sur le Front de l'Ouest. Seulement aucune date n'est fixée, et il faudrait attendre juin ou juillet pour espérer une participation russe. Joffre, nommé commandant en chef de l'armée française début décembre 1915 obtient lors de négociations bilatérales la mise en œuvre d'une offensive conjointe franco-britannique. Les lignes françaises rejoignent les lignes britanniques sur la Somme, c'est donc ce secteur qui est désigné. En 1916, l’armée britannique en France manque d’expérience, sa partie professionnelle, six divisions, ayant été décimée en 1914-1915. La plus grande partie de ses effectifs est composée de volontaires des forces territoriales et de la nouvelle armée de Kitchener. Les officiers ont été promus rapidement et manquent à la fois de formation et d’expérience. Haig collabore volontiers avec Joffre, mais il souligne l'indépendance du corps expéditionnaire anglais, le commandement n'est donc pas unifié. Joffre monte donc cette offensive avec l'armée française comme acteur principal au sud de la Somme, qui doit être appuyée par le corps expéditionnaire britannique moins aguerri entre la Somme et Arras. Il nomme Foch, commandant du Groupe d'Armées Nord, responsable de l'opération. Une autre conférence à Chantilly le 14 février 1916 fixe le début de l'offensive au 1er juillet 1916. Les plans initiaux contrariés Lorsque l'armée allemande lance son offensive sur Verdun, le 21 février 1916, le commandant en chef britannique propose de venir aider son allié. Joffre décide que l'armée française peut faire face sans cet appui tout en pressant Haig de mettre en place l'offensive sur la Somme le plus tôt possible. Le printemps voit les plans de la bataille changer, car l'engagement français à Verdun ponctionne les troupes prévues pour l'offensive de la Somme. Fin mai le dispositif français est réduit au point que l'armée britannique est désormais l'élément principal de l'opération. Le front d'attaque prévu sur 70 km est finalement réduit à 40. Il ne s'agit plus de réaliser une percée décisive mais d'user l'ennemi. Aux troupes britanniques est confiée l'offensive au nord du fleuve de Maricourt à Bapaume, les Français étant chargés de la partie sud entre Maricourt et Lassigny. L'armée française est donc positionnée sur les deux rives du fleuve. Finalement la date du 24 juin est adoptée pour le début de la préparation d'artillerie, et le 1er juillet pour l'assaut. Côté allemand, Falkenhayn ne prend pas de dispositions particulières, l'état-major attendant une offensive alliée sur l'Artois ou en Alsace, et estime que les préparatifs alliés ne sont qu'une diversion. Le terrain de la bataille est le plateau picard, terrain crayeux propice au creusement de tranchées. Le maillage des villages, distants de deux à quatre kilomètres, permet une défense en profondeur, ce qu'ont organisé les troupes de von Below depuis 1914. Le front Bassin hydrographique de la Somme Localisation La bataille eut lieu pour l'essentiel sur le territoire du département de la Somme à l'est d'Amiens entre les villes d'Albert et Roye et leurs environs. La partie nord du front de bataille se situait sur la ligne de partage des eaux entre le bassin versant de la Somme et celui de l'Escaut. Les combats se déroulèrent sur le plateau picard, de part et d'autre de la Somme, au sous-sol crayeux propice au creusement d'abris souterrains. Le climat très souvent humide rendait fréquemment le sol boueux et la progression des troupes difficile. Position des armées L'armée allemande Les Allemands occupaient presque partout des hauteurs, la ligne de crêtes qui sépare les bassins versants de la Somme et de l'Escaut. Leur front se composait : Le front de la bataille de la Somme du 1er juillet au 18 novembre 1916 d'une forte première position, avec des tranchées de première ligne, d'appui et de réserve, ainsi qu'un labyrinthe d'abris profonds comportant d'ailleurs tout le confort moderne ; d'une deuxième ligne intermédiaire, moins forte, protégeant des batteries de campagne ; enfin, un peu en arrière, d'une deuxième position presque aussi forte que la première. À l'arrière immédiat des premières lignes, se trouvaient des bois et des villages « fortifiés » reliés par des boyaux, de façon à former une troisième et même une quatrième ligne de défense, le tout largement bétonné et bénéficiant des qualités de la roche crayeuse qui se coupe facilement et durcit en séchant. Les armées alliées L'armée britannique était positionnée au nord du fleuve L'armée française se tenait de part et d'autre de la Somme en faisant sa jonction avec l'armée britannique sur la rive droite. Transformation de l’arrière L'arrière avait été transformé, pour les armées alliées, en un gigantesque entrepôt d'approvisionnement dont la ville d'Amiens était le centre névralgique. Des routes, des chemins de fer à voie étroitea furent construits, des aérodromes furent aménagés de même que des usines de construction d'aéronefs. Les hôpitaux militaires à l'arrière du front furent installés dans les établissements scolaires4… Des hôpitaux militaires étaient installés dans les localités de l'arrière : Corbie, Amiens qui hébergea en permanence plus de 9 000 blessés pendant la durée du conflit, Abbeville, etc. Dans la commune de Noyelles-sur-Mer, les Britanniques créèrent un camp pour les travailleurs chinois chargés des tâches de manutention d'armes, de matériels et de ravitaillement pour leur armée. 3 000 travailleurs chinois vécurent ainsi dans le hameau de Nolette de 1916 à 19215 Dans les territoires qu'ils occupaient, les Allemands faisaient régner la terreur : déportations de population, réquisitions en argent et en nature, pillage, destructions6,7,8… Ordre de bataille Les Alliés Les Français : Groupe d'Armées du Nord commandé par Foch La 6e armée (Fayolle) avec trois corps d'armées (1er, 20e et 35e CA) ; La 10e armée (Micheler) avec cinq corps d'armée. Elles totalisent quatorze divisions en ligne, quatre de réserve et quatre de cavalerie sur un front de 15 kilomètres. L'artillerie aligne 696 pièces de campagne, 732 pièces lourdes, 122 pièces ALGP (artillerie lourde à grande puissance) et 1 100 mortiers de tranchée (avec un approvisionnement de six millions d'obus de 75 mm, deux millions de munitions pour l'artillerie lourde et 400 000 pour l'artillerie de tranchée). Les Britanniques : Le groupe d'armées Haig qui comprend : La 3e armée (Allenby) avec un corps d'armée (le 7e) ; La 4e armée (Rawlinson) avec cinq corps (3e,8e, 10e, 13e et 15e CA) ; L'armée de Réserve (Gough). Soit un effectif de 26 divisions en ligne et trois de cavalerie sur un front de 25 kilomètres, avec l'appui de 868 pièces de campagne et 467 pièces lourdes (respectivement approvisionnées à 2 600 000 et 1 163 000 coups). L'armée britannique, sur le front de la Somme, est composée de troupes anglaises, écossaises, galloises, irlandaises, canadiennes, australiennes, néo-zélandaises et sud-africaines, auxquelles il convient d'ajouter le corps de travailleurs chinois, chargés du chargement, déchargement et entrepôt des matériels et marchandises. Photos des troupes britanniques Chargement d'un canon britannique de 15 pouces. Chargement d'un canon britannique de 15 pouces.   Troupes du 2nd Battalion (Gordon Highlanders, 20th Brigade, British 7th Division) traversant le « no man's land », près de Mametz le 1er juillet 1916. Troupes du 2nd Battalion (Gordon Highlanders, 20th Brigade, British 7th Division) traversant le « no man's land », près de Mametz le 1er juillet 1916.   Soldats britanniques dans les tranchées le 1er juillet 1916. Soldats britanniques dans les tranchées le 1er juillet 1916.   Un soldat britannique à Ovillers-la-Boisselle, juillet 1916. Un soldat britannique à Ovillers-la-Boisselle, juillet 1916.   Route de Pozières, août 1916. Route de Pozières, août 1916. Les Allemands La IIe armée (Fritz von Below) avec trois groupements (von Stein, von Gossler et von Quast) soit huit divisions en ligne et treize de réserve. Ils disposent de 454 canons de campagne et 390 lourds, ce qui représente à peine le tiers de la puissance de feu des franco-britanniques. L'aviation allemande dispose quant à elle de 129 appareils face aux 300 appareils des Alliés. Préparation d'artillerie Artillerie lourde britannique en action L'artillerie, y compris des canons à longue portée sur voie ferrée de 380 et 400 mm, atteignit des sommets de puissance destructrice. Ayant la maîtrise du ciel, les Alliés détruisent les Drachen allemands. Les Britanniques disposent de 185 appareils chargés de patrouiller et de bombarder, les Français en ont 115 et les Allemands seulement 129. La préparation d'artillerie, initialement prévue pour cinq jours, débute le 24 juin par des tirs de réglage et de destruction. Elle s'intensifie à partir du 26 par un bombardement général et continu des lignes allemandes. En une semaine, l'artillerie britannique tire 1 732 873 coups. Les tranchées allemandes des premières lignes sont presque totalement détruites, mais les abris souterrains sont intacts. Le 28, l'offensive est reportée de 48 heures à cause du mauvais temps. Il tombe les premiers jours une moyenne de cinq obus pour chaque soldat allemand. L'aviation Au commencement de la bataille de la Somme en juillet 1916, la plupart des escadrons du Royal Flying Corps (RFC) étaient encore équipés de BE.2c qui s'étaient révélés des cibles faciles pour les Eindeckers allemands. Les nouveaux modèles comme le Sopwith 1½ Strutter étaient encore trop peu nombreux et les nouveaux pilotes furent envoyés au front avec seulement quelques heures de vol. Sopwith 1½ Strutter Néanmoins, l'esprit offensif des pilotes du RFC leur donnèrent la supériorité aérienne dans la bataille. La mission des pilotes, outre l'observation des lignes ennemies, consistait dans ce qui s'appelait alors le « mitraillage de tranchée », plus connu aujourd'hui sous le nom d'« appui aérien rapproché ». Les troupes allemandes au sol étaient constamment sous la menace des avions alliés sans réelle possibilité de se défendre, les tirs de riposte depuis le sol étaient peu efficaces faute de matériel adapté à la lutte antiaérienne. Côté français, le groupe d'armées du Nord (G.A.N.), commandé par Foch, disposait d'un groupe de six escadrilles basé sur le terrain d'aviation de Cachy, près de Villers-Bretonneux, et placé sous les ordres du capitaine Brocard qui put choisir ses pilotes : Georges Guynemer — alors titulaire de dix victoires — Alfred Heurtaux, Albert Deullin, René Dorme, Jean d'Harcourt, Victor Ménard… SPAD S.VII L'aviation dont disposa le G.A.N. comprenait huit escadrilles d'armée, vingt escadrilles de corps d'armée, un groupe réservé de chasse — celui de Cachy, avec cinq escadrilles de Nieuport — et deux groupes de bombardement ; plus des compagnies d'aérostiers et des sections photographiques. Une partie des appareils était à la pointe de la technique. Leurs performances s'étaient améliorées grâce à des moteurs plus puissants de 80 à 130 CV. Leur vitesse de croisière se situait autour de 130 km/h, et ils atteignaient une altitude de 2 000 m en une vingtaine de minutes. Les Spad 7, qui équipaient l'Escadrille des Cigognes ; les Farman MF.11 et Caudron G.4, dont furent dotées les escadrilles de corps d'armée ; les Voisin III et les Breguet 14, des groupes de bombardement permirent à l'aviation française de dominer l'aviation allemande. Elle usa, en outre, d'une nouvelle forme de combat, le bombardement de nuit, pour la première fois au-dessus de Péronne, à la mi-juillet 1916. Les Allemands ayant riposté sur Villers-Bretonneux et sur la gare de Longueau, Foch organisa la défense antiaérienne : barrages de ballons, concentration des batteries antiaériennes croisant leurs feux au-dessus des objectifs à défendre. Il ordonna également la chasse aérienne de nuit (10e escadrille de chasse)9. La supériorité aérienne alliée fut maintenue durant la bataille et inquiéta le haut-commandement allemand10. La réorganisation complète de la Luftstreitkräfte fut décidée par le haut commandement par la création d'unités de chasse spécialisées ou Jagdstaffeln. À la fin de l'année 1916, ces unités équipées du tout nouveau Albatros D.III rétablirent l'équilibre des forces dans les airs. Les batailles L'échec britannique du 1er juillet 1916 Article détaillé : Bataille d'Albert (1916). Image du documentaire La Bataille de la Somme Plan d'attaque britannique. Le 1er juillet au matin, c'est par un temps beau et clair que commence le bombardement final des Alliés. À partir de 6 h 25, les tirs d'artillerie atteignent une cadence de 3 500 coups par minute, produisant un bruit si intense qu'il est perçu jusqu'en Angleterre11. L'armée anglaise a placé sur 35 kilomètres 1 canon tous les 18 mètres12. À Beaumont-Hamel deux mines de 18 tonnes explosent en même temps. À 7 h 30, au coup de sifflet, l'infanterie britannique franchit les parapets baïonnette au canon et part à l'assaut des tranchées adverses. 66 000 soldats sortent des tranchées en même temps. Les hommes sont lourdement chargés avec plus de 30 kg d'équipement. Ordre avait été donné aux hommes de ne pas courir. En fait, le commandement anglais craignait que les troupes ne perdissent le contact en courant et en se dispersant. Persuadé que les défenses allemandes avaient été anéanties par les tirs d'artillerie, il exigea que les hommes avancent au pas13. Les Allemands les accueillent avec des tirs de mitrailleuses qui les fauchent en masse. Les officiers sont facilement repérables et particulièrement visés. On estime à 30 000 le nombre des victimes (tués et blessés) dans les six premières minutes de la bataille14. Les Allemands sont stupéfaits de voir les soldats britanniques venir au pas. À midi, l’état-major britannique annule l'ordre de marcher au pas, et retient les vagues d’assaut suivantes. Lorsque les Britanniques parviennent aux tranchées allemandes, ils sont trop peu nombreux pour résister à une contre-attaque. De leur côté, les Français atteignent tous leurs objectifs et ne peuvent progresser davantage du fait, entre autres, de l'échec britannique.

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