BORIS GODOUNOV Russe Zvorykine Zworykine[Conte Bilibine

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Titre du livre

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BORIS GODOUNOV

 

 

Descriptif

 

 

 

Couverture (premier plat)

 

Éditeur : Éditions Allen Lane

 

Auteur : Alexandre Pouchkine ?

                Alexander Pushkin

 

Introduction : de Peter Ustinov ?

 

Présentation : de l'éditeur ?

 

Illustré par : Boris Zvorykine (Zvorykin) ?   ?

 

Date d'impression : Octobre 1982

 

Copyright © : 1982 (version française)

 

Édition : originale

 

Langage : anglais

 

Taille : 238  x   293  x   18  mm

 

Poids : 940 g

 

Nombre de pages : 111 pages

 

Illustrations en N & B : 2 illustrations

 

Illustrations en couleurs : 26 illustrations

Objet : il s'agit d'un livre d'histoire très richement illustré par des gravures couleurs toutes signées de Boris Zvorykine ?    ? .

 

Sujet : Ce livre (un roman historique), présente la vie d'un tsar de Russie : Boris Godounov ? (1551-1605). Une biographie succincte de ce monarque vous est présentée plus loin.

 

Genre : tragédie historique

 

Livre : relié

 

Couverture : cartonnage éditeur toilé de couleur bleu foncé, avec lettrage ' or ' sur le dos.

 

Jaquette : illustrée en couleurs sur le recto et le verso. L'impression tente d'imiter l'or.

 

État : Excellent état intérieur comme extérieur (pour l'âge 29 ans!). Intérieur très frais (proche du neuf !).

 

Détail : Aucune trace manuscrite ou de tampon.

 

Rareté : Ce livre est relativement rare sur e B a y .fr .

 

 

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Page de titre

 

 

        Concernant ce livre :

- on doit les récits originaux à Alexandre Pouchkine ? .

- on doit le texte d' introduction à : Peter Ustinov ?

- on doit les illustrations à un artiste talentueux : Boris Zvorykine ?    ? .

 

        Vous trouverez donc un peu plus loin :

- le sommaire ?

- une biographie succincte de l'auteur ?

- une biographie succincte de l'illustrateur ?

- une biographie succincte de Boris Godounov ?

- le texte de présentation figurant sur le rabat de la jaquette ?

- le texte d' introduction figurant en début de livre ?

 

 

 

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Présentation  ? (texte figurant sur le rabat de la jaquette de la version française)

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        Boris Zvorykine , un Russe exilé à Paris durant les années vingt, devint célèbre pour les nombreux livres élégants qu'il illustra dans le style des parchemins enluminés. Longtemps ces volumes superbes ne furent connus que de quelques conservateurs de musées et amateurs d'ouvrages rares. Avec la publication aux États-Unis, en 1978, de L'Oiseau de Feu et autres contes russes , l'immense talent de Zvorykine trouva enfin une audience beaucoup plus large. Le triomphe critique qui accueillit L'Oiseau de Feu ne fit que se prolonger lorsque parut ensuite cette superbe réédition du drame classique d'Alexandre Pouchkine.

 

        Boris Godounov porte sur l'un des épisodes les plus curieux de l'histoire de la Russie, qui fut aussi le sujet de l'opéra de Moussorgsky , plus tard réorchestré par Rimski-Korsakov . La traduction française classique est accompagnée d'illustrations en cinq couleurs et d'éléments décoratifs, reproduits à partir des gouaches originales qui servirent à la préparation de l'édition française à tirage limité de 1927.

 

        Y a été ajouté une introduction écrite par Peter Ustinov (voir plus loin), aussi séduisante que remarquable.

 

 

 

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Exemples d'illustrations du livre

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Sommaire   ?   (ici en version française)

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Page de titres

 

 

Le Palais du Kremlin

La Place Rouge

Le Champ de Diévitchy

Au Palais du Kremlin

 

La nuit. Une cellule au couvent de Tchoudovo

Le Palais du Patriarche

Le Palais du Tzar

Une Taverne à la Frontière de la Lituanie

Moscou – La Maison de Chouïsky

Le Palais du Tzar

 

La Maison du Pan Vichnevetzki – Cracovie

Le Château du Voyévode Mnichek

Une suite de salles éclairées

La Nuit – Le Jardin – La Fontaine

La Frontière de la Lituanie

 

Le Conseil du Tsar

Moscou – La Douma

Une plaine dans les environs de Novgorod-Severski

A Moscou – La place publique devant la Cathédrale Sevsk

La Forêt

 

Le Palais du Tsar

Moscou – Le Palais du Tzar

Le Camp – L'armée de Boris

Moscou – La grande place publique

Le Kremlin – La maison de Boris

 

 

 

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Quelques page de titre du livre

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Le Palais du Kremlin

 

 

 

La nuit,

une cellule au couvent de Tchoudovo

 

 

 

La maison

du Pan Vichnevetzki

 

 

Moscou,

la Douma

 

 

Le palais du tsar

 

 

 

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Biographie succincte de l'auteur : Alexandre Pouchkine    ?

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        Lecteur vorace dès son plus jeune âge, Alexandre Pouchkine étonne son entourage par son aisance à improviser comme à répéter par cœur des vers innombrables. Il s'alimente aux classiques français (Molière, Voltaire, Parny) et anglais (Byron, Shakespeare). Sa profonde connaissance de la culture française lui vaut d'ailleurs le surnom de Frantsouz (??????? "Le Français") auprès de ses camarades de lycée.

 

        Dès 1814 son talent poétique lui vaut une première publication dans la revue Le Messager de l'Europe avec son épître " A l'ami poète ". De 1811 à 1816, il fait ses études au Lycée impérial de Tsarskoie Selo où il se consacre essentiellement à la littérature. En 1816, il intègre le Ministère des Affaires Étrangères. Suivent trois ans de vie dissipée à Saint-Pétersbourg. Durant ces années, il rédige, étant inspiré par les littératures allemande et anglaise et par ses prédécesseurs russes tels Joukovski, des poèmes romantiques. Ses poèmes sont parfois gais et enjoués, cf. Rousslan et Lioudmila, parfois plus graves, notamment lorsqu'ils font passer un message de Pouchkine, qui s'oppose fortement à l'autocratie et au servage et qui critique au plan social les hautes sociétés moscovite et pétersbourgeoise, cf. Ode à la Liberté.

 

 

 

 

 

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        En 1820, pour avoir écrit quelques poèmes séditieux, il est condamné à l'exil au Caucase, à Kichinev et à Odessa par le tsar Alexandre Ier. L’influence de Byron se retrouve dans Le Prisonnier du Caucase (1821) qui décrit les coutumes guerrières des Circassiens, La Fontaine de Bakhtchisaraï (1822) qui traduit l’atmosphère du harem et des évocations de la Crimée, et enfin Les Tziganes (1824). Quant à la Gabrieliade (Gavriliada, 1821), poème blasphématoire, il est sous l’influence française. D'Odessa, Pouchkine est ensuite exilé dans la propriété familiale de Mikaïlovskoïe (province de Pskov) où il poursuit la rédaction d'Eugène Onéguine (1823-1830), écrit sa tragédie Boris Goudounov (1824-1825), et compose les « contes en vers ” ironiques et réalistes.

 

        À la mort du tsar Alexandre Ier, Nicolas Ier le prend sous sa protection et lui permet de revenir à Moscou. De cette époque date Poltava (1828), poème à la gloire de Pierre le Grand. Il reprend sa vie oisive et épouse Natalia Gontcharova. (18 février 1831). Il entame réellement sa maturité et écrit en prose : Les Récits de feu Ivan Petrovitch Bielkine (1830) qui décrivent la vie russe et son roman historique La Fille du capitaine (1836) où il retrace la révolte de Pougatchev. De cette dernière période datent encore les " petites tragédies ” : Le Chevalier avare (1836) d'influence Shakespearienne, Le Convive de pierre (1836) reprend le thème de Don Juan, et enfin le célèbre poème du Cavalier de bronze (1833).

 

        Il mourut à l’âge de trente-sept ans, des suites d'une blessure reçue lors d'un duel avec un officier français, le baron d’Anthès, qui était son beau-frère, et qui aurait courtisé sa femme. Lermontov écrivit alors : " La Mort du poète ".

 

 

 

 

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Introduction ? (texte présent en début de livre)

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        Il me faut reprendre quelques points marquants de la vie et de la carrière de Boris Zvorykine . Né à Moscou en 1872, il s'est consacré à l'art décoratif après ses études à l'Institut de peinture de Moscou. C'est lui qui a exécuté les fresques de la cathédrale de Simferopol et dessiné le sceau du Patriarche de l'église, mais il est surtout connu pour ses illustrations.

 

        II est à la mode, bien qu'inexact, de postuler une faille dans l'évolution artistique en Russie au moment de la révolution, d'affirmer qu'une grande tradition a disparu du jour au lendemain dans le bouleversement, ou du moins qu'elle s'est éteinte dans un exil douloureux. En fait, si la révolution d'Octobre a changé la structure sociale de la nation, l'art, l'artisanat et les habitudes du peuple russe gardent une continuité obstinée à travers vents et marées. Après les terribles destructions de la Seconde Guerre mondiale, on remarque étrangement que les peuples le plus attachés à leurs traditions monarchiques, comme les Anglais et les Hollandais, se sont montrés beaucoup moins sentimentaux au cours de leur reconstruction que les Russes et les Polonais, qui ont soigneusement reconstitué palais et autres symboles de l'Empire, restes d'un héritage national irremplaçable, tandis que les royaumes donnaient libre cours à l'architecture moderne. Une cathédrale toute neuve se dresse maintenant là où il n'y avait plus qu'une ruine bombardée, comme une dent brisée, au coeur de Coventry. En Russie on aurait reconstruit l'ancienne bâtisse en utilisant tous les trucs de métier pour lui redonner la patine de l'âge, la sérénité du passé.

 

        En bref, les Russes ne se contentent pas d'être méticuleux en art, ils sont aussi un des peuples les plus conservateurs par instinct. Il faut une nécessité absolue, que ce soit l'application pratique de la théorie marxiste ou l'invasion de la Mère patrie, pour leur faire momentanément quitter le confort de la routine, et ils reprennent leurs activités passées dès que le regard des autorités ou les baïonnettes de l'ennemi ont pu être détournés.

 

 

 

 

        Au cours de l'histoire récente on a décrit la Russie soit comme un géant endormi, soit comme un ours insensible envahissant avec fracas des territoires ne lui appartenant pas. Ces images ne sont pas plus représentatives que celles d'un Oncle Sam maigre et anguleux, d'un John Bull obèse et boursouflé. Il est commode d'oublier (l'a-t-on jamais su ?) que la Russie était autrefois une alliance de quelques tribus craintives, bousculées par l'invasion mongole et dominées par la tyrannie subtile des Khans souriants de la Horde d'Or. Cet esclavage est pratiquement sans équivalent dans l'histoire, à cause de sa durée et de ses effets insidieux.

 

        C'est au cours des épreuves qu'un peuple invente ses héros, ses John Paul Jones et ses Guillaume Tell. Les Russes ne font pas exception. Les princes Alexandre Nevski et Dimitri Donskoï font partie des personnages historiques et pourtant légendaires qui ont inspiré les plus anciennes ballades – le premier ayant vaincu les Chevaliers teutoniques et autres envahisseurs de l'Ouest, ravalant sa fierté pour continuer à payer un tribut ruineux aux Tartares ; le second ayant remporté une célèbre bataille à Koulikovo, ce qui allégea le fardeau financier sans néanmoins y mettre complètement fin.

 

        Les hordes tartares finirent par tomber en décadence tandis que les Russes, avec ce mélange caractéristique de patience et d'esprit communautaire qui a exaspéré les innombrables envahisseurs de leur terre au cours de l'histoire, réussissaient à conserver leurs forces et même à les accroître grâce à un grand mouvement unificateur, une prise de conscience nationale marquée par la victoire de Moscou sur les autres principautés et sur la république commerçante de Novgorod.

 

 

 

 

        L'époque de Boris Godounov marque une pause dans le développement trop rapide de la nation, époque d'indigestion, d'absorption, de chaos. Boris appartenait à la petite noblesse, mais sa haute intelligence et son astuce politique lui gagnèrent les faveurs d'Ivan IV, dit le Terrible. Quand le fils d'Ivan, Fedor, un faible d'esprit, succéda à son père, Boris devint en fait le monarque de cette nation qui n'en finissait pas d'émerger. II mena des campagnes victorieuses contre les intrusions des Suédois, des Polonais et des Tartares de Crimée. En 1598, à la mort de Fedor, Boris fut élu tsar par le Zemsky Sobor, une sorte de conseil privé composé de nobles, de marchands et de clercs. Bien qu'il leur eût promis la prospérité, le choc en retour de la désastreuse redistribution des terres par ses prédécesseurs, qui voulaient renforcer le pouvoir central aux dépens de la noblesse terrienne, provoqua des bouleversements administratifs, la dégradation de la paysannerie, et les Russes se retrouvèrent soumis à une autocratie monolithique. Les conséquences de cette confusion endémique furent des soulèvements, des mouvements de résistance, le développement de l'espionnage, des confiscations brutales et, bien sûr, des famines. Les déplacements furent limités, des complots surgirent, les condamnations à mort et à l'exil se mirent à pleuvoir. On vit apparaître un mystérieux prétendant qui affirmait être Dimitri, le plus jeune fils d'Ivan le Terrible et qui était mort à un âge tendre. Cet étrange précurseur d'Anastasia fut la dernière image de ce long cauchemar, le règne de Boris, et ce ne fut qu'après l'élection du premier des Romanov, en 1613, que les affaires de l'État revinrent à une certaine normalité et qu'une continuité se dessina qui devait durer jusqu'en 1917.

 

 

 

 

 

        Ce furent ces années sombres qui inspirèrent les œuvres de Pouchkine, la musique de Moussorgski et la peinture de Zvorykine. Tandis que Moussorgski allait investir le poème épique de Pouchkine d'une fantaisie maîtrisée par le génie, pleine d'arêtes vives, de fragments sonores traversant la majesté des choeurs, de personnages vertigineux, d'éclairs aveuglants transperçant les ténèbres, continuellement troublante, parfois choquante, Zvorykine se rapprocha de l'immobilité glacée des icônes pour capturer certains moments du récit et les figer avec un détachement polaire. Sa vision est empreinte d'un sentiment d'immobilité absolue et, malgré un esprit victorien omniprésent, semble profondément authentique, comme si ces fragments appartenaient à des archives disparues depuis longtemps.

 

        Pouchkine, un romantique insouciant qui s'est fait stupidement tuer en duel ; Moussorgski, un amateur par profession, incapable de constance mais doué par moments d'une imagination sublime ; Zvorykine, de tempérament académique, obéissant, réussissant à être personnel tout en observant aveuglément les exigences de la tradition ; Boris Godounov, ambitieux, intelligent, un joueur à l'esprit déchiré entre la superstition et un horrible désir de rédemption, chacun est à sa manière un fidèle reflet de la Russie.

 

        Les simplifications trop évidentes du conflit éthique et politique actuel accordent, hélas, peu de temps à de telles considérations. Qu'il suffise de dire qu'aucune autre nation n'a perdu si peu de ses fils sur un sol étranger tout en voyant disparaître sur son propre sol une multitude de ses enfants. C'est miracle que la Russie ait survécu à son passé, et les oeuvres de Pouchkine, de Moussorgski et de Zvorykine, chacune à leur manière et à leur niveau, reflètent fidèlement ce miracle.

Peter Ustinov

 

 

 

 

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Biographie succincte de Boris Godounov    ?

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        Boris Fedorovitch Godounov (v.1551–Moscou, 13 avril 1605), tsar de Russie (1598–1605).

 

        Il épouse Maria Malyouta-Skouratov (1551-1605) qui lui donna deux enfants : Fédor II (1589-1605) et Xénia (morte en 1662 à Troïtsa). On connaît peu de choses sur la famille Godounov : les rares documents conservés indiquent que Boris était de lointaine ascendance tatare. Un de ses lointains ancêtres, le prince tatar Tchet, fit construire au XIVe siècle le monastère orthodoxe Saint-Hypatius (ou Monastère Ipatiev). Son arrière-grand-père était Zacharie Godounov ; fils de Théodore Godounov, Boris aura une sœur, Irène Godounov (morte le 26 octobre 1603), épouse du tsar Fédor Ier et un frère cadet, Ivan Godounov (mort en 1610), époux d'Irène Romanov.

 

        Boris Godounov commence par être chambellan d'Ivan IV le Terrible, commandant de la garde du palais puis, à partir de 1588 exerce la régence pour Fédor Ier, fils de ce dernier, et son beau-frère. En 1598, Fédor meurt sans héritier, mettant ainsi fin à la longue dynastie des Riourikides. Dimitri Ivanovitch, son frère, relégué à Ouglitch, y meurt mystérieusement : pendant plusieurs siècles, les historiens accusèrent Boris Godounov ; il semble cependant que ce dernier soit innocent de ce crime : Dimitri, épileptique, se serait tué accidentellement avec un couteau, au cours d'une crise d'épilepsie. Lorsque, le 7 janvier 1598, le tsar Fédor Ier meurt, la lignée rurikide s'éteint avec lui ; plusieurs hautes familles (Galitsine, Romanov) peuvent prétendre au trône mais aucune ne fait acte de candidature car l'aristocratie a été affaiblie par le pouvoir tsariste, sous le règne d'Ivan IV puis sous celui de Fédor Ier. Beau-frère du tsar défunt, Premier ministre, Boris Godounov n'a pas de difficulté à se faire élire tsar par un zemski sobor, assemblée comprenant les boïards, le clergé et les communes. Rencontrant une résistance au sein de la douma des boyards, Boris s'appuie sur la noblesse et sur le peuple ; présidé par le patriarche orthodoxe Job, Boris est élu tsar mais exigea qu'on lui prête serment non pas au palais, comme le voulait l'usage, mais dans la cathédrale de l'Assomption, à Moscou.

 

 

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        Il est couronné dans cette même église en septembre 1598. Manquant de légitimité historique (il n'est qu'un tsar élu), Boris tente d'unir sa famille aux Maisons royales européennes. Il chercha ainsi à marier sa fille Xénia au prince Gustave de Suède, fils exilé d'Erik XIV : la tentative échoua devant le refus du prince de se convertir à l'orthodoxie ; le duc Jean de Danemark accepta, lui, toutes les conditions requises mais mourut subitement, foudroyé par une maladie. Selon les historiens, son règne est une période paisible, après l'ère d'Ivan le Terrible. Il mène une politique d'indépendance de la Russie, créant en 1589 le patriarcat de Moscou (la Russie devient alors autocéphale), guerroyant contre la Suède (1590–1595), organisant la colonisation de la Sibérie. Il tente de rapprocher le pays de l'Occident et de renforcer le pouvoir du tsar au dépend des boyards.

 

        C'est ainsi qu'il envoie en Occident, à des fins d'instruction, un groupe de jeunes garçons nobles : six en Angleterre, six en France et six en Prusse ; l'expérience fut un échec puisque tous, à l'exception de deux d'entre eux, refusèrent de rentrer en Russie. Boris ne peut cependant faire face aux troubles qui demeurent latents depuis la mort d'Ivan IV. Ceux-ci trouvèrent un catalyseur dans la grande famine, qui éclate en 1601 et dure 3 ans. En 1602, plusieurs milliers de morts sont dénombrés à Moscou et, si le gouvernement tente de remédier à la situation, il doit bientôt y renoncer face à l'immensité du territoire, laissant alors libre cours aux désordres et aux pillages. Le 13 octobre 1604, Grégori Otrepiev (Gricha Otrepjov)— moine défroqué ayant réussi à se faire reconnaître par le roi de Pologne comme le tsarévitch Dimitri, rescapé de son assassinat — entre en Russie à la tête d'une armée de mercenaires polonais et lituaniens.

 

        Boris Godounov décrète alors la mobilisation générale mais ses troupes sont défaites par celle d'Otrepiev, le 21 décembre 1604 à Novgorod-Severski ; le 21 janvier 1605, en revanche, le sort des armes est favorable aux troupes du tsar et voit la fuite d'Otrepiev. Rendus mécontents par la famine, les paysans rallient le camp d'Otrepiev. Boris Godounov meurt cependant, subitement, le 1er avril 1605 à Moscou : on parla alors d'empoisonnement ou de suicide. Il est inhumé au monastère de Serguiev Possad, près de Moscou. Il laisse pour successeur son fils, Fédor II et son épouse Maliouta Skouratov.

 

 

 

 

        Jérôme Gorsey décrit ainsi le tsar Godounov :

" il est d’apparence agréable, beau, affable, porté sur la magie noire (sic), âgé de quarante-cinq ans ; il manque d'instruction mais a l'esprit vif, il a des dons d’éloquence et maîtrise bien sa voix ; il est rusé, très impulsif, rancunier, peu enclin au luxe, modéré dans ses habitudes alimentaires mais il a le goût des cérémonies ; il offre de somptueuses réceptions aux étrangers, adresse de riches présents aux souverains des autres contrées. ".

 

        Selon l'historien russe Nicolas Kostomarov :

" Toute son action visait à favoriser son intérêt personnel, son propre enrichissement, le renforcement de son pouvoir, l’élévation de sa lignée… Cet homme était prêt à faire le bien, pour peu que cela ne gênât point ses visées mais les servit au contraire ; de la même façon, aucun mal, aucun forfait ne pouvait l’arrêter s’il l’estimait utile à ses intérêts. "

 

Source Wikipédia

 

 

 

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Biographie succincte de l'illustrateur : Boris Zvorykine   ?

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        Fils de marchand, Boris Zvorykine naquit à Moscou en 1872. Après qu'il eut obtenu son diplôme à l'Académie de peinture de Moscou, il décida de se consacrer à l'art décoratif et principalement à la décoration de livres.

 

        Il travailla pour plusieurs maisons d'édition et finit par entrer chez A.A.Levenson, pionner des éditions de luxe. Il y resta vingt ans en tant que directeur artistique. Il illustra de nombreux livres à la façon de manuscrits enluminés et sa réputation grandit jusqu'à rivaliser avec celle d' Ivan Bilibine , le grand illustrateur de contes de fées dont les livres étaient toujours envoyés gracieusement aux enfants du tsar jusqu'en 1917…

 

Remarque : Voici les différentes façons d'orthographier son nom : Zvorykine, Zvorykin, Zworykine, Zworykin,

 

 

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Bibliographie succincte concernant l'illustrateur : Boris Zvorykine ?

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L'Oiseau de Feu

et autres contes russes

Éditions Albin Michel

 

 

 

Boris Godounov

 

Éditions Albin Michel

 

 

THE FIREBIRD

and other Russian Fairy Tales

Allen Lane Publisher

 

 

Boris Godounov

 

Allen Lane Publisher

 

 

 

Boris Godounov

 

aux Éditions d'Art H. Piazza

 

etc.

 

 

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  • Reliure: Cartonné/jaquette
  • Particularités: 1 ère édition
  • Type d'impression: quadrichromie
  • Année de publication: 1982
  • Thème: Histoire
  • Thème 2: Russie
  • Langue: Anglais

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