Des Robert - Charles François d'Anglure de Bourlémont - 1888 - Rare

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Vendeur: fdamien ✉️ (7.751) 100%, Lieu où se trouve: Saulcy sur Meurthe, FR, Lieu de livraison: WORLDWIDE, Numéro de l'objet: 285775298376 Des Robert - Charles François d'Anglure de Bourlémont - 1888 - Rare. Des Robert - Charles François d'Anglure de Bourlémont - 1888 - Rare Des Robert ,   F.    (1836-1910) , Auteur - Charles François d'Anglure de Bourlémont - Publication : Nancy, 1888 - description : reliure demi veau rouge - dos lisse - titre doré - page de titre factice - 1 vol. (37 p.)21 cm Collection : Mémoires de la société d'archéologie lorraine pour 1888 Note bibliogr. ou index Notes bibliogr. La Lorraine (en allemand : Lothringen) est une région historique et culturelle de l'est de la France à la frontière avec la Belgique, le Luxembourg et l'Allemagne. Elle est constituée des départements de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse, de la Moselle et des Vosges. Son nom est hérité de Lothaire II de Lotharingie1 et ses habitants sont appelés les Lorrains. De 1956 à 2015, la région Lorraine était aussi une région administrative françaisenote 1 qui a fusionné le 1er janvier 20162 avec les régions d'Alsace et de Champagne-Ardenne pour former la région Grand Est. De 19743 à 2015, la capitale régionale était Metz. La région comptait 2 327 143 habitants au 1er janvier 20234, répartis dans 2 337 communes5. La superficie de la Lorraine est de 23 547 km2, chaque département ayant approximativement la même superficie (environ 6 000 km2). Son point culminant est le Hohneck à 1 364 mètres ; son point le plus bas est à 115 mètres d'altitude au niveau de la rivière Saulx. Son territoire correspond à peu près à celui de l'ancien Gouvernement de Lorraine-et-Barrois6, augmenté de celui dit des trois évêchés (Metz-Toul-Verdun), incorporé antérieurement au Royaume, entités administratives supprimées en 1790. Par la suite, c'est au xixe siècle que la Lorraine contemporaine est définie, en tant que territoire formant quatre départements7. La région a été formée entre autres à partir des anciens duchés de Lorraine et de Bar ; des Trois-Évêchés de Metz, de Toul et de Verdun ; des comtés de Vaudémont, de Dabo et de Créhange ; des principautés de Salm et de Commercy et de la partie sud du duché de Luxembourg. Le comté de Sarrewerden, d'abord rattaché aux districts de la Moselle et de la Meurthe, a finalement été attribué au département du Bas-Rhin sous le nom d'Alsace Bossue (pour différencier ce petit territoire du plateau lorrain du reste de l'Alsace historique étant constitué essentiellement de plaines et du massif des Vosges) en novembre 17933 car sa population était en majorité protestante. La Lorraine culturelle s'étend également en Belgique, avec la Lorraine belge, composée de la Gaume (patois : gaumais) et du pays d'Arlon (patois : arlonais)8. L'histoire de la Lorraine est liée de très près a celle de sa voisine l'Alsace, toutes deux partagent une histoire commune et une influence franco-germanique forte. Les deux régions ont appartenu au Saint-Empire romain germanique durant près de huit siècles. Appellation La Lorraine est appelée : en lorrain roman : Louréne, Lourène9 et Loûerëne9 ; en francique rhénan lorrain et en bas-alémanique lorrainnote 2 : Lothringe / Lotthringe ; en francique mosellan : Lothringen et Lothréngen ; en francique luxembourgeois : Lotréngen10 et Loutréngen10 ; en allemand standard : Lothringen11. Géographie Occupation des sols. Article détaillé : Géographie de la Lorraine. La Lorraine est la seule région française à partager ses frontières avec trois autres pays : la Belgique (Région wallonne), le Luxembourg et l'Allemagne (länder de la Sarre et de Rhénanie-Palatinat). Elle fait partie de la région administrative du Grand Est. Cette situation est un atout stratégique pour cette région située de ce fait à proximité du centre de la mégalopole européenne, cette conurbation qui traverse l'Europe du Lancashire (Angleterre) à la Toscane (Italie), en passant par le couloir rhénan. Cet avantage n'a pas toujours été exploité : comme le notait François Reitel, « La France a conscience de n'avoir qu'une fenêtre ouverte sur les pays allemands, l'Alsace rhénane »12. Son code ISO 3166-2 est FR-M. Carte de Lorraine v · d · m  Localisation de la ville Metz Localisation de la ville Nancy Localisation de la ville Bar-le-Duc Localisation de la ville Épinal Géologie Géologie de la Lorraine. Alluvions récentes Alluvions anciennes Crétacé Jurassique supérieur Jurassique moyen Jurassique inférieur Trias supérieur Trias moyen Trias inférieur Granites hercyniens Paléozoïque et antérieur Erbsenfelsen de profil (Moselle). La Lorraine est formée de plusieurs entités géologiques : Le massif des Vosges date dans sa partie Sud de l'ère primaire : il s'agit d'une partie des plissements hercyniens qui est relevée au moment de la formation des Alpes. Le massif des Vosges du Nord est au contraire constitué d'un monoclinal incliné vers le nord-est et formé essentiellement de grès du Buntsandstein (grès bigarré datant de 245 à 230 millions d'années)13. L'érosion dégage le rocher de l'Erbsenfelsen14. Les Vosges du Nord connaissent également les effets de l'orogénèse alpine qui fracture le grès, créant de nombreuses failles, ainsi que de l'action de l'érosion fluviale qui entaille le monoclinal et formé des vallées profondes. Les Vosges constituent la bordure Est de la région, séparant naturellement la Lorraine de l'Alsace. Le plateau lorrain qui constitue pratiquement le reste de la région. Il est dans son ensemble rattaché au bassin parisien dont il forme la partie orientale. Sa formation géologique remonte à plus de 250 millions d'années. Il est entrecoupé de lignes de côtes successives : l'Argonne, les côtes de Meuse et les côtes de Moselle. Au nord-est la boutonnière du Warndt formée également de grès du Buntsandstein, est creusée dans un anticlinal et rend accessibles les couches de charbon : elle correspond à peu près aux limites du bassin houiller lorrain. Au nord de la région sont situés le bassin houiller lorrain et le bassin ferrifère lorrain. Ils ne sont plus exploités, de même que les gisements de charbon de Sarre (la mine d'Ensdorf a été fermée en 201215). De Sarralbe jusque dans le Lunévillois se trouvent les gisements de sel. Article détaillé : Houillères de Lorraine. Au sud, on trouve également des sous-sols constitués de bans de grès (roches sédimentaires de l'ère primaire) : forêt de Darney, vallée de l'Ourche. Un gisement de lignite du Keuper se situe près de Vittel. Les lagunes sursalées du Keuper conduisent à la précipitation du sel gemme, que l'on rencontre à Varangéville et Château-Salins16. Des dents de mammifères ont été trouvées à Saint-Nicolas-de-Port. Elles figurent parmi les plus vieux restes de mammifères connus au monde17. Hydrographie Le réseau hydrographique lorrain est essentiellement tributaire de la mer du Nord, s'articulant autour de la Moselle et de ses affluents, Madon, Meurthe, Seille, Sarre, et de la Meuse. La Saône et ses affluents (Gras, Ourche, Côney) fait exception (bassin rhodanien), ainsi qu'un peu moins de la moitié ouest du département de la Meuse qui fait partie du bassin hydrographique de la Seine (Aire, Ornain, Saulx…) Les lacs naturels les plus importants sont le lac de Gérardmer, le lac de Longemer, le lac de Retournemer et le lac des Corbeaux. Ils sont moins étendus que les trois retenues utilitaires, le réservoir de Bouzey, le lac de Madine et le lac de Pierre-Percée (appelé également lac du Vieux Pré). Deux vallées principales traversent la région du sud jusqu'au nord : celle de la Moselle et celle de la Meuse. Boucles de la Moselle à Liverdun. Boucles de la Moselle à Liverdun.   Lac de Longemer. Lac de Longemer.   Lac de Pierre-Percée. Lac de Pierre-Percée.   Lac de Retournemer. Lac de Retournemer. Climat Le versant ouest du Hohneck est le point culminant de la Lorraine. Le climat lorrain est qualifié d'océanique dégradé à influence continentale sur sa partie ouest, et de plus en plus continentalisé à mesure que l'on avance vers l'est avec une influence montagnarde à l'extrême Est sur le Massif des Vosges. Les saisons sont contrastées et bien marquées mais, en fonction des vents dominants, peuvent se succéder du jour au lendemain des périodes de précipitations (influence océanique) ou de forte amplitude thermique (influence continentale). Par exemple pour la ville de Nancy : la température moyenne au mois de janvier est de 1,2 °C (Nice : 7,6 °C, Brest : 6,3 °C) tandis qu'elle atteint 18,3 °C en juillet (Nice : 22,9 °C, Brest : 16,2 °C). Les précipitations sont dans la moyenne nationale : 740 mm/an sur 163 jours, Nice : 767 mm en 88 jours, Brest : 1 178 mm en 211 jours). Le massif des Vosges est beaucoup plus frais et plus humide (1 780 mm/an à Gérardmer), ce qui provoque un fort enneigement en hiver. Il arrive régulièrement que cet enneigement s'étende à toute la région pendant une période plus ou moins longue de l'hiver. La partie alsacienne du Massif des Vosges est concernée par le même climat, alors que la plaine bénéficie d'un très fort effet de foehn, ce qui la rend beaucoup plus sèche et chaude18,19. La Lorraine est globalement une région fraîche du nord-est de la France. L'ensoleillement est légèrement plus important au sud qu'au nord : Metz (Nord Lorraine) totalise 1 640 h/an, Nancy (Centre Lorraine) 1 652 h/an, Épinal (Sud Lorraine) 1 734 h/an. Toutefois, le contraste Ouest-Est avec la plaine d'Alsace est beaucoup plus saisissant en beaucoup moins de kilomètres, cela étant principalement dû à un fort effet de foehn et à la perte brutale d'altitude[réf. nécessaire]. Le réchauffement climatique global, confirmé à l’échelon régional, a permis de constater que la température mesurée a augmenté de 1,2 °C sur la période 1899-2007, ce qui équivaut pour le climat lorrain à un glissement de 200 à 300 km vers le sud. Il apparaît que l’évolution possible des températures moyennes en Lorraine serait de + 3,6 °C en 2080 (par rapport à la période 1971-2000), avec des contrastes saisonniers importants. La température moyenne estivale pourrait connaître une hausse de + 5 °C en 2080. En Lorraine, cela pourrait se traduire par une baisse de fréquentation des domaines skiables (en raison d'une diminution de l’enneigement) et une augmentation de la fréquentation des lieux de vacances (campings par exemple) en été20. Faune et flore Articles détaillés : Liste des sites naturels classés et inscrits de la Lorraine et Liste des espèces végétales protégées en Lorraine. La côte de Meuse vue depuis la côte Saint-Germain (butte-témoin) Avec 840 000 ha de forêts, et un taux de boisement de 36 %, la Lorraine est l'une des régions les plus boisées de France métropolitaine21. Elle compte 42 % de forêts des collectivités (361 200 ha), 32 % de forêts privées et militaires et 26 % de forêts domaniales (218 600 ha). La surface des forêts affectées au ministère de la Défense est de 5 600 ha21 Le département des Vosges est le troisième département français le plus boisé après les Landes et le Var avec un taux de 48 %. La Meuse 36 % ; la Meurthe-et-Moselle 31 % ; la Moselle 28 % (source IFN). Certaines forêts comme la forêt de Darney sont réputées nationalement pour la qualité de leurs chênes et de leurs hêtres. Peut-être pour partie à cause de la Première Guerre mondiale, et pour des raisons pédogéologiques, c'est aussi la région où le sol est en France métropolitaine le plus riche en ADN selon l'inventaire national de la biodiversité microbienne des sols22. L'Office des données naturalistes du Grand Est (ODONAT Grand Est) s'est donné pour objectif de recenser la biodiversité de la région. Régions naturelles de la Lorraine Argonne Barrois Champagne humide et Perthois Côtes de Moselle Ornois Pays de Bitche Pays Haut Pays messin Pays des étangs Pays de Nied Pays de Sierck Pays thionvillois Plaine sous-vosgienne Plateau lorrain Saintois Saulnois Steinart Toulois Vasgovie Verdunois Vermois Vôge et collines sous-vosgiennes ouest Vosges cristallines Vosges du Nord Basses Vosges gréseuses Hautes Vosges gréseuses Warndt Woëvre Cette variété fait sa richesse : forêts de plaine ou forêts de montagne, pelouses sèches, lacs et zones humides sont des écosystèmes qui additionnent leurs richesses. D'autre part, entre 1995 et 2010, plusieurs pays administratifs se sont créés au sein de la région, qui étaient au nombre de 15 en janvier 201423,note 3. [afficher] Pays administratifs (pays LOADDT)   Plateaux calcaires Barrois (de Bar-le-Duc), côtes et collines de Meuse, Haye et Pays-Haut. Faune Articles détaillés : Cheval lorrain et Chèvre de Lorraine. Le loup gris, de retour en Lorraine depuis 2011. Le lynx, animal réintroduit en 1983 en Lorraine. Les forêts de plaine abritent des cerfs, des chevreuils et des sangliers, parfois en trop grand nombre. Le milieu agricole voit une plus petite faune : lièvres, renards, perdrix, corbeaux… et les villages accueillent des hirondelles et des martinets. Les étangs de Moselle et de Meuse sont un lieu de passage pour les animaux migrateurs et le refuge de nombreuses espèces : canards, hérons, cincles, crapauds, le cormoran. Le castor a été réintroduit en 1983. La montagne vosgienne est traditionnellement associée au grand Tétras, menacé par les activités humaines. On y rencontre aussi des cervidés et des sangliers. Le chamois, introduit en 1956, a conquis les chaumes des Vosges alors que le lynx boréal, réintroduit en 1983, reste discret. Pouvant mesurer jusqu'à 75 cm au garrot, le lynx boréal est la plus grande espèce de lynx. Le loup gris avait disparu de la région au début du xxe siècle. En 1994 un loup a été abattu dans les Vosges, il s'agissait vraisemblablement d'un loup apprivoisé, abandonné par la suite. Le loup est toutefois revenu naturellement dans le canton du Jura en Suisse, il y est présent depuis 2004 et a été aperçu à plusieurs reprises aux alentours de Montavon et de Coeuve24 à quelques kilomètres de la frontière alsacienne. On s'attendait ainsi à une confirmation rapide de sa réapparition naturelle dans le Jura alsacien et les forêts sundgauviennes, ce qui devait ouvrir la possibilité de son retour ultérieur dans le massif vosgien. Il fallut attendre sept ans pour que le loup fasse officiellement son retour dans les Vosges, le 8 juillet 2011, dans le secteur du Ventron et du col du Bonhomme25. Le suivi hivernal 2011-2012 a confirmé l'existence de la Zone de Présence Permanente des Hautes-Vosges s'étendant sur les départements du Haut-Rhin, des Vosges et de la Haute-Saône26. Toponymie Étymologie D'abord Lotharii regnum « royaume de Lothaire », terme devenu au xe siècle « Lotharingia »[réf. nécessaire]. La Lorraine tient son nom de son premier roi : Lothaire II27,28 (Lothar en allemand ; Lotharius en latin27). Ce qui a donné Loth(a)r+ingen en allemand28,note 5 et Lotharing+ia en latin27. C'est ce même « Lotharingen » qui a, au fil du temps, donné l'actuel « Lorraine » en français28. Le terme Lotharingie, plus proche de l'orthographe originelle, est utilisé en français pour désigner la Lorraine primitive. Anciennes mentions Attestée sous les formes ducem Lothoringiae (1187) ; de Lorenne, de Lorainne (1214)27 ; Loheregne29 (1230) ; de Lohereigne (1250) ; de Lohorranne (1259) ; de Loyierengne (1267)27 ; Lorraine en 1302[réf. nécessaire]. Histoire Article détaillé : Histoire de la Lorraine. An mil, carte de la Lorraine dans l'Empire romain germanique. Première carte connue de la Lorraine et du Westrich (vers 1508). Le nord est en bas. De l'âge du fer à la Lotharingie Durant l'âge du fer, l'actuelle Lorraine est occupée par les Trévires au nord, les Médiomatriques dans la Basse-Moselle, les Leuques dans la Haute-Moselle, les Lingons à l'extrême sud-ouest30 et les Séquanes à l'extrême sud-est31. C'est ensuite l'un des foyers d'apparition des Celtes (Civilisation de Hallstatt) dont on retrouve de nombreux sites archéologiques (Camp celtique de la Bure, Colline de Sion…) Lors de la conquête romaine de la Gaule, la Lorraine est incluse dans la Gaule belgique. Lors de la paix gallo-romaine les principales cités sont : Metz (Divodurum Mediomatricorum), Verdun (Verodunum), Toul (Tullum Leucorum). Après le déferlement des Huns d'Attila, les Francs conquièrent la Gaule belgique. Ils créent en particulier un royaume, l'Austrasie, dont les capitales seront Metz et Reims. Ce royaume est apparu en 511 à la mort de Clovis, lorsque le territoire de celui-ci a été partagé entre ses fils. Cependant, le nom d'Austrasie n'est mentionné pour la première fois que pendant le règne de Childebert II32 ; il fut d'abord désigné comme Royaume de Reims, puis Royaume de Metz, du nom de ses capitales. La Lorraine telle que nous la connaissons aujourd'hui est un vestige du royaume créé par le Traité de Prüm (855) pour le Carolingien Lothaire II, la Lotharingie, alors que ses frères recevaient les royaumes d'Italie et de Provence. Terre du Saint-Empire romain germanique En 880, la Lotharingie sera intégrée à la Francie orientale, royaume le plus important et noyau du futur Saint-Empire romain germanique (fondé en 962 par Otton Ier). Initialement, le Duché de Haute-Lotharingie s'étend autour du bassin de la Moselle dont les villes épiscopales que sont Metz et Toul et sur la Meuse Verdun, héritières des privilèges carolingiens, s’octroient immédiatement une indépendance de fait. Ainsi l'autorité ducale se retrouve à la tête de vastes possessions, sans véritable ville importante. Rapidement les Ducs établissent un château au centre de leurs possessions, autour duquel un bourg, puis enfin une cité, Nancy deviendra la capitale politique et administrative de leur duché. Tout en étant très liés, les sorts des Trois-Évêchés, et des Duchés de Lorraine et de Bar seront désormais très différents. État membre du Saint-Empire romain germanique, la Lorraine est au contact direct du Royaume de France (la frontière linguistique partage le duché de Lorraine entre le domaine roman et le domaine germanique), elle bénéficie ainsi d'une double influence culturelle. Au fil des siècles, le royaume de France n'aura de cesse de prendre le contrôle des territoires lorrains. Déjà en 1301 le comte de Bar voisin a été contraint de prêter hommage au souverain français pour la rive gauche de la Meuse. Le comté de Bar comme celui de Luxembourg sera élevé au rang de duché en 1354 par l'empereur Charles IV du Saint-Empire, lequel promulguera deux ans plus tard à Metz la Bulle d'or qui réglementera jusqu'en 1806 les modalités de l'élection de ses successeurs à l'empire. En 1420, Charles II de Lorraine consacre la paix en mariant sa fille et héritière Isabelle Ire de Lorraine à l'héritier du Duché de Bar, son voisin et ennemi, un prince français René Ier d'Anjou. Le traité de Foug stipule que les deux duchés seront désormais gouvernés par le même souverain mais conserveront leurs droits, coutumes et indépendance respectives. Quelques années plus tard, il reçoit à Nancy une jeune fille qui souhaite « bouter les Anglais hors de France », Jeanne d'Arc, qui lui conseille de renvoyer sa maîtresse et de reprendre son épouse légitime. René II de Lorraine restera dans l'histoire comme celui qui a préservé l'indépendance des duchés. Enclavée dans les territoires du duc de Bourgogne, la Lorraine était le maillon manquant de la continuité territoriale entre Bourgogne et Flandres. Envahie en 1475, elle fut vaillamment défendue par son jeune duc. Charles le Téméraire trouva la mort et la défaite lors de la bataille de Nancy le 5 janvier 1477. C'est la fin de l'État bourguignon, qui profite surtout au roi de France, Louis XI, et l'un des événements qui clôt le Moyen Âge. Entre Saint-Empire et royaume de France Charles III, duc de 1545 à 1608 Au xvie siècle, à la rivalité France-Bourgogne succède la rivalité France-Autriche. Le duc Antoine de Lorraine cherche à conserver la neutralité de ses duchés et de bonnes relations avec ses voisins. Son frère François de Guise combat pour la France tandis que son fils François, filleul de François Ier, épouse une nièce de Charles Quint. Peu avant sa mort, par le traité de Nuremberg, la Lorraine est déclarée « État libre et non incorporable » par l'empereur. Son successeur François Ier meurt après 363 jours de règne. Il laisse un fils de 2 ans Charles III de Lorraine et la régence partagée entre son épouse Christine de Danemark, favorable à l'empereur et son frère Nicolas de Lorraine, francophile. En 1552, après avoir passé un accord avec les protestants allemands, le roi Henri II de France, au cours de son « voyage d'Allemagne », annexe successivement les trois villes épiscopales de la région Metz, Toul, Verdun qui seront unies sous le vocable « Trois-Évêchés ». À cette occasion, il séjourne à Nancy. Il donne la régence au seul prince Nicolas et soustrait l'éducation du jeune duc à sa mère en l'emmenant à Paris. Le jeune duc ne reviendra en Lorraine que 7 ans plus tard nanti d'une épouse française, Claude de France, fille cadette du roi. Les Trois-Évêchés ne seront officiellement réunis à la France qu'en 1648 par les traités de Westphalie qui mettent fin à la Guerre de Trente Ans, qui fut très durement vécue par les Lorrains. En effet, en Lorraine, le xviie siècle commence par un conflit de succession. Le duc Henri II de Lorraine meurt en 1624 en ne laissant que deux filles. D'abord promise à Louis XIII, l'aînée, Nicole de Lorraine, a été mariée à son cousin Charles de Lorraine-Vaudémont. Le testament du duc stipule que les époux régneront conjointement, Charles tenant son pouvoir de Nicole. Charles réussit à évincer Nicole du pouvoir mais sa politique fantasque et son opposition ouverte à la France causeront le malheur de ses États et de ses sujets. Léopold Ier, duc de Lorraine et de Bar (1703). En 1661, La Lorraine cède plusieurs localités à la France dans le cadre du Traité de Vincennes. Le duché de Lorraine est occupé par la France sous Louis XIII et Louis XIV mais retrouve son indépendance (surveillée) en 1697 avec le duc Léopold Ier, qui entreprend de restaurer ses États. Pour bien montrer sa détermination, il fait construire le château-résidence de Lunéville. Estimé de tous, le duc meurt en 1729 laissant le trône à son fils François III qui, élevé à Vienne, est le fiancé potentiel de l'héritière de l'empereur. La France ne saurait accepter que l'influence de l'Autriche, qui possède alors l'actuelle Belgique et le Luxembourg, s'étende jusqu'à Bar-le-Duc. En 1738 l'empereur Charles VI obtint l'acceptation par la France de la Pragmatique sanction en échange des duchés de Lorraine et de Bar. Ces deux duchés appartenaient à celui qui deviendra en 1745, l'empereur romain du saint empire, François Ier du Saint-Empire. Les duchés seront donnés, à titre viager, au roi déchu de Pologne, Stanislas Leszczynski, beau-père de Louis XV qui avait épousé sa fille Marie Lesczynska. À la mort de Stanislas en 1766, la France reçut les duchés qui devinrent des provinces du Royaume de France « à l'instar de l'étranger », ce qui signifiait que les taxes douanières sur les produits passant de Lorraine en France étaient maintenues. Le duc de Lorraine, François Ier du Saint-Empire, recevait la Toscane et épousait la fille de l'empereur. Il sera le père de Marie-Antoinette d'Autriche qui, devenue reine de France, sera condamnée à mort lors de la Révolution française. Stanislas Leszczynski, souverain imposé par la France. Stanislas Leszczyński, homme affable, placé deux fois sur le trône de Pologne par des puissances étrangères et chassé deux fois par son rival Frédéric-Auguste Ier de Saxe, abandonna immédiatement la réalité du pouvoir à un intendant nommé par la France et s'appropria le Château de Lunéville dont il fit sa résidence favorite. Il fut à Nancy un acteur important des Lumières. Souverain fantoche, après les destructions ayant suivi les guerres de Louis XIII et Louis XIV, il dota la ville d'un ensemble architectural exceptionnel, la Place Royale conçue à la gloire de son gendre Louis XV. Cet ensemble urbain est inscrit depuis 1983 au titre du patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco33. Il se distingua par des initiatives sociales en avance sur son temps : écoles, hôpitaux et bibliothèques publiques, greniers collectifs, secours aux plus démunis, et obtint le surnom de « Bienfaisant » tandis que l'intendant français Chaumont de La Galaizière remplaçait les administrateurs lorrains par des Français, imposait la langue française dans les actes de justice (alors qu'une partie de la Lorraine était de langue germanique) et envoyait les récalcitrants aux galères royales. Province française de l'Est En 1769, l'université fondée en 1572 à Pont-à-Mousson est transférée à Nancy par édit royal de Louis XV. En 1777, Nancy devient le siège d'un nouvel évêchénote 6. La même année, Saint-Dié - où résidait le primat de Lorraine avant l'annexion - devient une ville épiscopale34. Le premier évêque du diocèse de Saint-Dié est un des fils de l'intendant haï. Carte de la région Lorraine avec ses quatre départements, montrant les États et provinces qui existaient sur son territoire au milieu du xviiie siècle. Duché de Lorraine Duché de Bar Les Trois-Évêchés (Metz, Verdun, Toul) Champagne et Clermontois Prévôté de Montmédy, partie du Luxembourg français Duché de Carignan Principauté de Salm Comté de Dabo Alsace Franche-Comté Comté de Créhange En 1790, durant la Révolution, quatre départements sont créés : Meuse, Meurthe, Moselle et Vosges. Les derniers territoires sont rattachés à la France : Salm, Dabo et Créhange en 1793, Lixing en 1795, Hundling et Rouhling en 1797-98. À cette même époque (1790), des députés lorrains ont demandé la création d'un département de « Lorraine allemande », cela par exemple pour que les citoyens germanophones ne soient pas administrativement obligés d'aller dans les communes francophones, mais cette proposition fut refusée3. Puis l'histoire de la Lorraine se confond avec celle de la France jusqu'en 1871. Entre Empire allemand et France Redécoupage des frontières départementales lors de l'annexion. En 1871, le traité de Francfort attribue à l'Empire allemand les territoires lorrains correspondant à une partie du département de la Moselle et du département de la Meurthe : géographiquement cela recouvre la Moselle actuelle qui forme avec l'Alsace le Reichsland d'Alsace-Lorraine jusqu'en 1918 ; l'arrondissement de Saint-Dié dans le département des Vosges est également amputé des parties anciennement rattachées à l'Alsace, c'est-à-dire des cantons de Saales et Schirmeck, dès lors rattachées au Bas-Rhin. Les habitants des territoires annexés sont contraints de choisir entre la nationalité française ou allemande, avant le 1er octobre 1872. Ceux qui souhaitent garder la nationalité française, les« optants », sont expulsés vers la France, alors que le traité de paix n'avait pas mentionné cela35. Près de 20 000 messins quittent leur ville36 et beaucoup d'optants émigrent vers Nancy, dont la population double rapidement. La Première Guerre mondiale marque profondément la Lorraine qui voit ses habitants s'affronter sur son sol sous des uniformes ennemis. La majorité des Mosellans, sujets loyaux de l’Empire allemand, se battent pour l'Empereur. Entre 1914 et 1918, si 18 000 Alsaciens et Mosellans s'engagent dans l'Armée française, 380 000 Alsaciens-Lorrains, soit plus de 95 % des conscrits, se battent pour l'Empire jusqu’à la fin de la guerre37, souvent jusqu'à l'ultime sacrifice. Leurs tombes sont entretenues par le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge. La bataille de Verdun, l'une des plus longues et les plus meurtrières, se déroule en 1916 dans la Meuse. Plusieurs villages, entièrement détruits par les combats, ne seront jamais reconstruits. Cette région dévastée, appelée zone rouge, comporte d'importants mémoriaux, dont le plus fameux est l'ossuaire de Douaumont. Le traité de Versailles de 1919 restitue l'Alsace-Lorraine à la France. Le droit local en Alsace et en Moselle, contenant notamment le régime concordataire abrogé en France en 1905 et le régime de sécurité sociale Bismarkien, fut maintenu dans ces territoires après 1918. Durant l'entre-deux-guerres, la Lorraine voit l'édification de la ligne Maginot, qui va se révéler stratégiquement inutile. La Moselle est de nouveau annexée en 1940. À partir d'août 1942note 7, cette annexion de fait permet à l'Allemagne nazie d'incorporer de force les jeunes Mosellans dans les armées du Troisième Reich38. La libération de la Lorraine se fait par étapes à partir du 31 août 1944note 8 et se termine le 19 mars 1945. La première phase de la campagne de Lorraine, menée par la IIIe armée américaine, se termine par la victoire des Alliés dans les secteurs de Nancy, Lunéville, Épinal, Saint-Dié, Thionville, Sarrebourg et Metz, où les opérations durent trois mois. La seconde phase de la campagne, menée par la VIIe armée américaine, voit la libération des territoires mosellans encore occupés après décembre 1944. L'opération Undertone marque la fin des combats dans cette zone du front, permettant la libération de Forbach le 13 mars 1945, de Bitche le 16 mars, et de Sturzelbronn le 19 mars 1945. Lorraine, région européenne L'après-guerre se révèle une période prospère pour la région disposant de réserves de matières premières quasi intactes. De nombreux immigrants, principalement d'Italie et de Pologne, viennent s'y installer. Ceci a pour conséquence un accroissement de la population et fait progresser la Lorraine au rang de 3e pôle économique français. Depuis la fin des Trente Glorieuses, la Lorraine, comme d'autres régions industrielles qui ont fait la richesse nationale, est touchée par d'importantes restructurations39. Synthèse chronologique Article détaillé : Chronologie de la Lorraine. Vers 57 av. J.-C. : conquête de la région par Jules César. Vers 13 av. J.-C. : création de la province romaine de Gaule Belgique, dont la capitale est Durocortorum (Reims). Vers 280 : saint Clément est le premier évêque de Divodurum (Metz). Vers 297 : la Gaule Belgique est partagée en deux provinces : la Belgique Première, dont la capitale est Augusta Treverorum (Trèves), et la Belgique Seconde, dont la capitale est Durocortorum (Reims). 309 : visite de Constantin au sanctuaire de Grand. 366 : Jovin arrête les Alamans à Scarpone (Dieulouard). 451 : destruction de Metz par les Huns. 496 : date supposée de la bataille de Tolbiac (victoire des Francs sur les Alamans). 511 : après la mort de Clovis, la région est englobée dans le royaume de Reims (ou royaume d’Austrasie), dont la capitale sera transférée à Metz en 566. 612 : saint Arnoul, ancêtre des Carolingiens, est élu évêque de Metz. 679 : Dagobert II, dernier roi mérovingien d’Austrasie, est assassiné au cours d’une partie de chasse en forêt de Woëvre, près de Stenay. 749 : date approximative de la fondation de l’abbaye de Gorze par Chrodegang, évêque de Metz. 843 : traité de Verdun aboutissant au partage de l’Empire carolingien : la Francie occidentale est attribuée à Charles le Chauve, la Francie orientale à Louis le Germanique et la Francie médiane à Lothaire. 855 : après la mort de Lothaire, ses États sont partagés entre ses trois fils : Lothaire II reçoit la Lotharingie, avec Aix-la-Chapelle pour capitale. 869 : après la mort de Lothaire II, Charles le Chauve se fait couronner roi de Lotharingie à Metz. 870 : par le traité de Meersen, la Lotharingie est partagée entre Charles le Chauve et Louis le Germanique. 880 : le traité de Ribemont attribue l’ensemble de la Lotharingie à Louis le Jeune, fils de Louis le Germanique. 911 : la Lotharingie se rallie à Charles le Simple, roi de Francie occidentale, avant de retomber sous la domination germanique entre 923 et 925. 959 : l’archevêque Brunon partage la Lotharingie en deux duchés : la Basse-Lotharingie (Basse-Lorraine ou Lothier, correspondant approximativement à la Belgique et aux Pays-Bas actuels) et la Haute-Lotharingie (Haute-Lorraine ou Mosellane, correspondant approximativement à la Lorraine actuelle). La séparation deviendra effective à la mort de Brunon en 965. 977 : Frédéric (ou Ferry), comte de Bar, devient duc de Haute-Lotharingie. 1033 : les deux duchés sont à nouveau réunis sous l’autorité de Gothelon (ou Gozelon), comte de Verdun (jusqu’en 1044). 1038 : Louis de Scarpone devient le premier comte de Mousson et de Bar du fait de son mariage avec Sophie de Bar. 1047 : l’empereur Henri III attribue la Haute-Lotharingie à Adalbert (ou Albert) d’Alsace, comte de Metz : celui-ci est considéré comme le premier duc de Lorraine ; son frère Gérard lui succédera en 1048 comme duc héréditaire. 1049 : Bruno (ou Brunon) d’Eguisheim-Dabo, évêque de Toul, est élu pape sous le nom de Léon IX. 1061 : première mention de Nancy. 1301: traité de Bruges aboutissant à la formation du Barrois mouvant : les terres situées à l’ouest de la Meuse passent sous la suzeraineté du roi de France. 1354 : le comté de Bar est érigé en duché au profit de Robert, comte de Mousson et de Bar, qui s’intitulera désormais marquis du Pont et duc de Bar. 1429 : Robert de Baudricourt, capitaine de Vaucouleurs, autorise Jeanne d’Arc à se rendre à Chinon et lui fournit une escorte. 1431 : René d’Anjou, duc de Bar, devient duc consort de Lorraine en tant qu’époux de la duchesse Isabelle (morte en 1453). 1473 : René de Vaudémont, petit-fils de René d’Anjou, devient duc de Lorraine sous le nom de René II : il deviendra également duc de Bar à la mort de son grand-père en 1480. 1475 : Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, se lance à la conquête de la Lorraine : il trouvera la mort au cours de la bataille de Nancy en 1477. 1507 : impression de la première carte représentant l'Amérique à Saint-Dié. 1525 : guerre des Rustauds : le duc Antoine de Lorraine écrase les paysans révoltés aux portes de Saverne. 1552 : Henri II, roi de France, s’empare des trois évêchés de Toul, Metz et Verdun, qui seront officiellement rattachés à la France en 1648. 1572 : création de l’université de Pont-à-Mousson. 1633 : première occupation française de la Lorraine (jusqu’en 1661). Au cours de cette période, la France acquiert notamment Montmédy, Thionville, Sierck, Gorze, Sarrebourg et Phalsbourg. 1670 : deuxième occupation française de la Lorraine (jusqu’en 1698). 1683 : Jean Sobieski, roi de Pologne, et Charles V, duc de Lorraine, contraignent les Turcs à lever le siège de Vienne. 1702 : troisième occupation française de la Lorraine (jusqu’en 1714). 1704 : installation de la famille Wendel à Hayange. 1729 : François III succède à son père Léopold comme duc de Lorraine et de Bar. Ayant épousé Marie-Thérèse de Habsbourg en 1736, il deviendra grand-duc de Toscane en 1737 et empereur germanique en 1745. 1737 : Stanislas Leszczynski, ci-devant roi de Pologne et beau-père de Louis XV, devient duc de Lorraine et de Bar à titre viager. 1751 : Senones devient la capitale de la principauté de Salm-Salm, qui sera réunie à la France et intégrée au département des Vosges en 1793. Par un édit de juin, plusieurs bailliages sont supprimés et des nouveaux sont créés. 1755 : inauguration de la place Royale (actuelle place Stanislas) à Nancy. 1766 : après la mort accidentelle du roi Stanislas, les duchés de Lorraine et de Bar sont officiellement réunis à la France. 1768 : l’université de Pont-à-Mousson est transférée à Nancy. 1777 : création des évêchés de Nancy et de Saint-Dié. 1790 : création des départements de la Meuse, de la Moselle, de la Meurthe et des Vosges. Massacre des soldats suisses révoltés à Nancy. 1796 : fondation de l’imagerie Pellerin à Epinal. 1858 : entrevue de Plombières entre Napoléon III et Cavour. 1870 : guerre franco-allemande. Invasion de l’Alsace et de la Lorraine. Batailles de Gravelotte et de Saint-Privat. Capitulation de Metz. 1871 : le traité de Francfort cède à l’Allemagne la majeure partie de l’Alsace et le nord-est de la Lorraine. Le département de Meurthe-et-Moselle se constitue à partir des fragments des anciens départements de la Meurthe et de la Moselle laissés à la France. 1875 : création du "comité des promenades" de Gérardmer, qui prendra le nom de "syndicat d’initiative" en 1919. 1887 : l’arrestation du commissaire français Schnæbelé à Novéant-sur-Moselle provoque une vive tension diplomatique entre la France et l’Allemagne. 1909 : exposition internationale de Nancy. 1911 : l’Alsace-Lorraine allemande est dotée d’une constitution particulière. 1914 : bataille du Grand Couronné. Prise de Saint-Mihiel par les Allemands. 1916 : bataille de Verdun. 1918 : libération du saillant de Saint-Mihiel par les Américains. Armistice de Rethondes. Entrée des troupes françaises à Metz et à Strasbourg. 1919 : le traité de Versailles entérine le retour de l'Alsace-Lorraine (ou Alsace-Moselle) à la France. 1930 : André Maginot, ministre français de la guerre, fait voter les crédits alloués à la fortification des frontières. 1939 : évacuation des localités non protégées par la ligne Maginot. 1940 : l’Alsace et la Moselle sont de nouveau annexées à l’Allemagne. 1944 : libération de Metz et de Strasbourg. 1945 : libération de Colmar et de Forbach. 1964 : établissement de la préfecture de région à Metz. Inauguration du canal de la Moselle. 2016 : regroupement de l'Alsace, de la Champagne-Ardenne et de la Lorraine en une seule région sous le nom de Grand Est, avec Strasbourg comme chef-lieu. Économie Article détaillé : Économie de la Lorraine. Smart ForTwo, voiture fabriquée à Hambach en Moselle La Lorraine a été une région fortement marquée par l'activité industrielle. Avec le déclin de l'activité minière, une réorientation est en cours et on assiste à l'implantation de sociétés dans des domaines des nouvelles technologies (énergie, électronique…). La région profite des échanges frontaliers avec le Luxembourg, la Belgique et l'Allemagne. Avec 44 milliards d'euros, l'économie de la Lorraine produit 3,4 % du PIB français, ce qui situe la région Lorraine à la 8e place des 26 anciennes régions françaises (avant la réforme territoriale).

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