LA HAYE CONFERENCES PAIX 1899 & 1907 Ex. JACQUES DUMAS ANNOTE + LAS BOKANOWSKI

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[CONFERENCES DE LA PAIX XIXe ET XXe SIECLES - LA HAYE]  Rarissime et désirable exemplaire! Documentation de premier ordre pour qui s'intéresse à l'histoire des mouvements pacifistes au XXe siècle Très précieux exemplaire de travail de Jacques DUMAS annoté dans les marges (essentiellement sur le compte-rendu du 2ème congrès) et truffé de très  nombreuses coupures de journaux de l'époque Avec une lettre autographe signée et datée (27 Novembre 1907) par le secrétaire de la Société française de l'Arbitrage entre les nations, Maurice BOKANOWSKI Lettre à en-tête contrecollée au premier contre-plat Maurice Bokanowski 1879-1928   Député français 10 mai 1914 – 2 septembre 1928 (12 ans, 3 mois et 23 jours)   Ministre du Commerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes et de l'aéronautique 23 juillet 1926 – 2 septembre 1928 (2 ans, 1 mois et 10 jours) Président Gaston Doumergue  Gouvernement Raymond Poincaré    Ministre de la Marine 29 mars 1924 – 9 juin 1924 (2 mois et 11 jours) Président Alexandre Millerand  Gouvernement Raymond Poincaré    Maurice Bokanowski est un homme politique français né le 31 août 1879 au Havre et décédé le 2 septembre 1928 à Toul dans un accident aérien. (Pour l'anecdote) "Le Procédé Bokanovsky" Le procédé Bokanovsky est un processus fictif de clonage humain (un des premiers!) décrit dans  le roman  Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley en 1932. Le procédé est décrit comme étant appliqué à des ovules humains fécondés in vitro, les amenant à se diviser en copies génétiques identiques de l'original.  Le processus peut être répété plusieurs fois, bien que le nombre maximum d'embryons viables possible  soit de 96, 72 étant une « bonne moyenne ». Le procédé est décrit dans le premier chapitre du livre. L'humanité est divisée en cinq classes sociales dans le roman; le processus n'est pas appliqué aux embryons des classes d'élite Alpha et Beta, mais  est réservé aux classes Gamma, Delta et Epsilon. Les fœtus des castes inférieures sont créés en recevant des transfusions d'alcool pour réduire l'intelligence et la taille, les conditionnant ainsi à des tâches simples et subalternes. Les liens entre l'alcool et les embryons en incubation sont établis plusieurs fois dans le roman. Le procédé Bokanovsky, combiné à la technique de Podsnap pour accélérer la maturation des ovules non fécondés d'un ovaire, est utilisé pour produire un nombre massif d'œufs d'un groupe génétique : « Fécondez et bokanovskifiez... et vous obtenez en moyenne près de onze mille frères et sœurs dans cent cinquante lots de jumeaux identiques, tous à moins de deux ans du même âge. » On pense que Huxley a nommé le procédé en référence à Maurice Bokanowski, un bureaucrate qui croyait fermement à l'idée d'efficacité gouvernementale et sociale. - Je ne sais pas si Jacques Dumas a assisté avec la délégation française aux 2 conférences  de La Haye ou au moins à la seconde, mais c'est probable... Dans tous les cas cet exemplaire contient des notes manuscrites qui lui ont servi lors  de l'élaboration d'un petit ouvrage paru en 1909:  Les sanctions du droit international d'après les conventions  de la Haye de 1899 et de 1907  (Éditeur Pedone, 1909)    Jacques DUMAS 1868-1945   Magistrat. - Conseiller à la Cour de cassation (1939)    Jacques Dumas fut procureur de la République à Rethel (Ardennes).  Homme de foi (protestant), fondateur à Nîmes de L’Association de la Paix par le Droit, chargé de cours à l’Académie de droit international de La Haye et à l’Université de Yale, il est l’auteur de 33 ouvrages parmi les lesquels : “Les Sanctions de l’Arbitrage international” , d'ouvrages divers sur le pacifisme et la colonisation, et surtout d’un édifiant "Essai de la doctrine pacifiste", paru en 1904, qui traite de la mauvaise colonisation et de la bonne colonisation  (ouvrage très méconnu et pourtant novateur). - Les conférences internationales de La Haye,  1899 et 1907   Conférence internationale de La Haye,  1907 Par-delà leurs effets immédiats, qui restent très limités, les deux conférences de La Haye  de 1899 et 1907 jettent les bases d’un nouveau système international fondé sur le droit.  Tournant résolument le dos au Concert européen, elles s’ouvrent aux pays d’Amérique et d’Asie et entendent notamment favoriser la pratique de l’arbitrage pour régler les différends et assurer la paix. En faisant place à de nouveaux acteurs et pratiques diplomatiques, elles inaugurent l’ère des grandes conférences internationales et du multilatéralisme institutionnalisé. En 1899 s’ouvre à La Haye, à l’initiative de la Russie, une conférence internationale se donnant  pour objectif général la « recherche des moyens les plus efficaces d’assurer à tous les peuples les bienfaits d’une paix réelle et durable ». Trois sujets sont à l’ordre du jour : la limitation des armements, des effectifs  et des budgets militaires ; la mise en place de conventions visant à réduire, en temps de guerre, l’usage des armes les plus meurtrières et les souffrances inutiles ; la reconnaissance, pour les cas qui s’y prêtent,  du principe de l’arbitrage « dans le but de prévenir des conflits armés entre nations ». Même si l’intention de la Russie était, plus prosaïquement, de contourner une course aux armements qu’elle n’avait plus les moyens de livrer avec l’Allemagne, la conférence fait naître de grands espoirs, tant en Europe que dans le monde entier. Elle est suivie d’une autre, en 1907, toujours à La Haye, au retentissement encore plus important.  Une troisième, prévue pour 1915, ne peut se tenir en raison de la guerre. Les résultats des deux conférences, à première vue, semblent limités. Elles ne sont suivies d’aucun  effet concret en matière de désarmement. Les dispositions visant à humaniser la guerre, ses pratiques et  ses coutumes constituent bien une première tentative de codification du jus in bello (l’ensemble des règles relatives à la conduite de la guerre), mais restent générales et fort peu contraignantes – elles n’empêcheront notamment pas l’Allemagne, puis l’ensemble des belligérants, d’utiliser des gaz de combat durant la Première Guerre mondiale. La conférence de 1899 décide la création d’une Cour permanente d’arbitrage, toujours en activité, première institution internationale ayant pour but le règlement juridique des différends entre les  États – sans parvenir toutefois à dresser une liste de cas pour lesquels les signataires seraient obligés d’y avoir recours. La Cour prend place à La Haye, dans le palais de la Paix édifié grâce aux dons de la  fondation Carnegie et inauguré en 1913, un an avant le début de la Grande Guerre. Mais l’essentiel est ailleurs. Les deux conférences inaugurent, à l’échelle mondiale, l’ère du  multilatéralisme institutionnel, mettent en scène de nouveaux acteurs et introduisent dans les relations internationales des principes profondément novateurs. La première conférence dure 72 jours et réunit les délégations de 26 États, dont 19 européens ; la seconde, moins eurocentrée et beaucoup plus universelle, rassemble durant 140 jours 43 nations, soit près de 300 participants – les pays d’Amérique latine ont cette fois fait le déplacement. Cette configuration totalement inédite pose de gros problèmes d’organisation, de logistique, de protocole et de confidentialité. Si la langue officielle reste le français, on n’hésite pas à s’exprimer aussi en anglais ou en espagnol. C’est souvent dans l’improvisation que sont alors expérimentées certaines pratiques du multilatéralisme qui seront à l’œuvre deux décennies plus tard au sein de la Société des Nations : division du travail en commissions et sous-commissions, recherche du compromis, rapprochements de circonstance, discours interminables et débats passionnés, séances publiques et négociations secrètes, dans un cadre officiel ou dans les salons des hôtels où sont logées les délégations. L’opinion s’enflamme pour les débats, la presse a ses journalistes accrédités. En 1907, on leur fournit un communiqué quotidien, tandis que le public peut assister, depuis la tribune de la grande salle des Chevaliers, dans le Binnenhof, à l’intégralité de certaines séances. Les délégations sont essentiellement composées de diplomates, mais aussi, en nombre quasiment égal, d’experts, dont la présence est rendue indispensable par la nature parfois très technique des débats : militaires pour toutes les questions relatives au désarmement, tant sur terre que sur mer ; juristes pour  les dispositions concernant l’arbitrage et la codification du jus in bello. Jamais le recours aux experts dans le cadre de conférences ou de congrès internationaux – une pratique déjà bien établie à l’époque moderne – n’avait atteint une telle dimension. La délégation française en 1907, emmenée par Léon Bourgeois, Paul d’Estournelles de Constant et Louis Renault (trois futurs prix Nobel de la paix), comporte ainsi 15 membres, dont cinq militaires et deux juristes (Renault et Henri Fromageot) ; sur les 14 membres de la délégation russe, on compte quatre militaires et autant de juristes. Le constat est le même pour la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suisse, la Suède, ou encore l’Argentine ou Cuba. Certains juristes de renom, comme le Russe Frédéric de Martens, le Belge Édouard Descamps, le Néerlandais Tobias Asser ou l’Argentin Luis Drago orientent les débats, multiplient les interviews et volent la vedette à leurs chefs de délégation.  Les diplomates ne masquent d’ailleurs pas leur inquiétude de voir ces experts empiéter sur leurs prérogatives et nouer parfois entre eux des solidarités intellectuelles qui échappent aux logiques  politiques du Concert européen. À rebours d’un système international fondé sur l’équilibre entre les grandes puissances européennes,  que Léon Bourgeois et d’Estournelles estiment profondément perverti par le jeu des alliances, les conférences de La Haye entendent s’en remettre au droit pour garantir la paix. Par bien des traits (leur caractère universel, l’affirmation de l’égalité juridique entre les États, quels qu’ils soient, la recherche du compromis et d’un vote unanime), elles annoncent, pour le meilleur et le plus discutable, les principes qui seront à l’œuvre avec la SDN – dont Léon Bourgeois est en 1920 le premier président du Conseil. L’article 27 de la convention de 1899 sur l’arbitrage, voulu par la délégation française, introduit ainsi la notion de  « devoir », et donc d’obligation morale, dans les relations internationales : en stipulant que « les puissances signataires considèrent comme un devoir, dans le cas où un conflit aigu menacerait d’éclater entre deux ou plusieurs d’entre elles, de rappeler à celles-ci que la Cour permanente leur est ouverte », il crée pour la première fois entre les États, selon Léon Bourgeois, un « lien de solidarité contractuelle ». Nombre de dispositions adoptées ou envisagées à La Haye trouvent leur prolongement dans les années 1920, dans un contexte plus favorable : la convention de 1899 « concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre » est suivie en 1925 du protocole de Genève interdisant l’usage des armes chimiques et bactériologiques et des conventions de Genève de 1929 relative au traitement des prisonniers de guerre ; la Cour internationale de justice qui n’avait pu voir le jour en 1907, faute d’accord sur le mode de nomination des juges, est ouverte en 1922 dans le cadre de la SDN. À l’époque contemporaine, les conférences de La Haye s’imposent donc comme une étape essentielle et fondatrice dans l’histoire de la régulation juridique des relations internationales, et plus généralement dans celle de la paix. [Source: Stanislas Jeannesson , « Les conférences internationales de La Haye, 1899 et 1907 »,  Encyclopédie d'histoire numérique de l'Europe [en ligne], ISSN 2677-6588, mis en ligne le 22/06/20] Bien que leur contenu ait été largement remplacé par d'autres traités,  les Conventions de La Haye de 1899 et 1907 continuent d'être  des symboles de la nécessité  de restreindre la guerre et  de la possibilité de l'éviter complètement. - Les deux conférences de la Paix 1899 & 1907 Recueil des textes arrêtés par ces conférences, et de différents documents complémentaires Avec un avant-propos par Louis Renault, membre de l'Institut, Professeur à l'Université de Droit de Paris, et à l'Ecole des Sciences Politiques, l'un des délégués de la France aux 2 conférences Paris, Arthur Rousseau, 1908  In-8, (23,5x15cm), VIII-219pp. Très bonne 1/2 reliure d'époque, cuir noir, dos 5 nerfs,  titrage doré (reliure solide et propre, bien réalisée et bien conservée, frottements habituels mineurs  divers  sur coiffes, dos, nerfs, bords, coins, corps d'ouvrage se tenant parfaitement) De nombreuses pages blanches sont interfoliées dans le volume par le relieur afin de  permettre au propriétaire du livre,  la prise de notes manuscrites , ou voire comme Jacques Dumas l'a fait  l'ajout par collage de nombreuses coupures de presse Exemplaire annoté abondamment dans les marges, passage soulignés,   surtout dans le texte concernant la 2ème Conférence de la Paix (1907)   Bel état intérieur, propre et frais, quasi sans rousseurs   cf visuels...   [Provenance Bibliothèque de Jacques DUMAS , qui fut procureur de la République à  Rethel (Ardennes). Homme de foi (protestant), fondateur à Nîmes de L’Association de la Paix par le Droit, chargé de cours à l’Académie de droit international de La Haye et à l’Université de Yale]. Quelques Ouvrages publiées par Jacques DUMAS:  Éléments de droit civil anglais, par Ernest Lehr,... Appendice renfermant l'exposé des modifications apportées au droit civil anglais depuis 1885, par Jacques Dumas,...   Droit romain : Causes et effets de la rogation agraire de Licinius Stolon.  Droit français : le Problème foncier en Angleterre. Thèse pour le doctorat... par Jacques Dumas,... (1893)   Le Nouveau régime de publicité des droits réels en Angleterre (1898)   "Un épisode de l'histoire de la Tereur à Nîmes, extrait des souvenirs personnels de Mme Juillerat-Chasseur, née Suzanne Chabaud de Latour" (1902) de Mme Juillerat Chasseur  avec Jacques Dumas (1868-1945) comme Éditeur scientifique   La colonisation (1904)   Les Sanctions de l'arbitrage international (1905)   "Éléments de droit civil anglais" (1906) de Ernest Lehr avec Jacques Dumas (1868-1945) comme Éditeur "Éléments de droit civil anglais, par Ernest Lehr,... 2e édition, revue avec la collaboration de l'auteur, considérablement augmentée et mise au courant de la législation, de la jurisprudence et de la bibliographie" (1906) de Ernest Lehr avec Jacques Dumas (1868-1945) comme Éditeur scientifique   Droit de passage en temps de guerre (1909) "L'Esprit international, discours d'ouverture prononcé le 16 mai 1912 à la conférence de Lake Mohonk pour l'arbitrage international par le Dr Nicholas-Murray Butler,..." (1912) de Nicholas Murray Butler avec Jacques Dumas (1868-1945) comme Traducteur   Les Tribunaux pour enfants : droits et devoirs des rapporteurs et des délégués à la liberté surveillée.  Appel aux braves gens (1913)   Les Origines chrétiennes du pacifisme contemporain, par Jacques Dumas,...  avec préface de M. Charles Gide,... (1914)   Les sanctions pénales des crimes allemands (1916)   "Les Principes de droit international..." (1920) de T J Lawrence avec Jacques Dumas (1868-1945)  comme Traducteur Les Principes de droit international... Édition : Oxford , 1920. In-4° Auteur du texte : T J Lawrence Traducteur : Jacques Dumas (1868-1945)  La Deuxième Assemblée de la Société des Nations et sa féconde activité (1922)   Les Résultats pratiques de la troisième assemblée de la Société des Nations, par Jacques Dumas, docteur en droit, substitut du procureur général près la cour d'appel de Paris, membre du comité exécutif de l'Association française pour la Société des Nations, avec préface de M. Paul Appell, membre de l'Institut, recteur de l'Université de Paris (1923)   Les aspects économiques du droit de prise avant la guerre mondiale (1926)   [Recueil. Dossiers biographiques Boutillier du Retail. Documentation sur Louis Sarrut] (1927)   Responsabilité internationale des États à raison de crimes ou de délits commis sur leur territoire au préjudice d'étrangers, par Jacques Dumas. Avec une préface de M. Jules Basdevant. Essai sur l'évolution qui conduit du droit pénal international au droit international pénal (1930)   "Les Sanctions en droit international public. Préface de M. J. Dumas, conseiller à la Cour de cassation" (1933) de Otto Brück avec Jacques Dumas (1868-1945) comme Préfacier   [Recueil. Dossiers biographiques Boutillier du Retail. Documentation sur  Ernest Roussel, Adolphe Malan et Charles de Boeck] (1939)  

  • Auteur: CONFERENCES DE LA PAIX 1899 & 1907 LA HAYE - RECUEIL DES TEXTES
  • Caractéristiques spéciales: Édition originale, Exemplaire de Jacques DUMAS annoté par lui + Coupures de Presse, Enrichi d'une lettre autographe signée de BOKANOWSKI 1907, AVANT-PROPOS DE LOUIS RENAULT
  • Reliure: Cuir, Relié
  • Langue: Français
  • Nom: LES DEUX CONFERENCES DE LA PAIX 1899 & 1907
  • Sujet: HISTOIRE - PACIFISME

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