Nicolas-Louis Neufchâteau Saffrais Meurthe et Moselle Agronomie Lorraine 1833

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Lithographie exécutée en 1833

Dimensions toute la feuille 26x16 centimètres

Document authentique et original du XIXe siècle

 

Nicolas François, dit François de Neufchâteau, puis comte François de Neufchâteau, est un écrivain, homme politique et agronome français, né à Saffais (duché de Lorraine) le 17 avril 1750 et mort à Paris le 10 janvier 1828.

François « de Neufchâteau » était le fils de Nicolas François, régent d'école à Saffais, et de Marguerite Gillet. Son père fut plus tard fermier d'un magasin à sel et contrôleur à Saint-Martin de Vrécourt.

Henri d'Hénin, bailli d'Alsace qui résidait à Neufchâteau remarqua la précocité et la vivacité de l'intelligence autant que les dispositions poétiques du jeune François. Des vers qu'il composa, à l'âge de 12 ans, pour remercier son protecteur, lui valurent l'approbation de Rousseau et de Voltaire, qui répondait à une de ses épîtres par ces vers flatteurs :

« Il faut bien que l'on me succède. Et j'aime en vous mon héritier. »

François fit ses premières études chez les Jésuites de Neufchâteau, puis des études de droit à Reims.

En 1765, âgé d'à peine 15 ans, il publiait son premier volume de poésie, Poésies diverses, suivi de Pièces fugitives. La même année, il était reçu, malgré son jeune âge, à l'Académie de Dijon, avant d'être admis par celles de Lyon, de Marseille et de Stanislas à Nancy.

À seize ans, il fut autorisé à accoler le nom de la ville vosgienne de Neufchâteau au sien : son patronyme devint « François de Neufchâteau ».

En 1770, il fut nommé professeur au nouveau collège épiscopal Saint-Claude de Toul (fondé l'année précédente), mais s'en trouva très vite éliminé à cause de ses « idées philosophiques ».

Avocat à Reims à partir de 1770, puis à Vézelise, enfin à Paris, il fut rayé du tableau des avocats au parlement de Paris en 1775.

Le 9 janvier 1776, il épousa Mlle Dubus, âgée de 16 ans, fille d'un ancien premier danseur de l'Opéra, Hyacinthe Dubus. Il est qualifié dans l'acte de mariage « officier chez le Roy ». Sa jeune épouse mourut le 18 avril suivant. Veuf, il se remaria avec Mlle Pommier en 1782, mais pour une union constamment séparée, jusqu'au décès de cette épouse en 1805.

La même année 1776, François de Neufchâteau acheta l'office de lieutenant général civil et criminel au bailliage royal et présidial de Mirecourt dans les Vosges. Il devint subdélégué de l'intendance de Lorraine en 1781.

Il s'occupait à une traduction de l'Arioste, lorsque le maréchal de Castries, ministre de la marine, le nomma procureur général près du conseil supérieur du Cap Français, à Saint-Domingue. Mais son voyage pour rejoindre son poste fut très accidenté : sa voiture se brisa non loin de Châtellerault ; à Angoulême, il s'empoisonna avec des champignons, et il tomba dangereusement malade à Bordeaux. Il resta au Cap-Français du 17 décembre 1782 à la fin de 17876, et il y occupa ses loisirs non seulement en terminant sa traduction de l'Arioste, mais encore, après avoir étudié l'économie de cette colonie et les moyens de la développer, en publiant quelques opuscules dont l'un : Mémoire sur les moyens de rendre la colonie de Saint-Domingue florissante, fut, dit-on6, plus d'une fois consulté par Bonaparte.

Le Conseil supérieur du Cap ayant été supprimé, il ne fut guère plus heureux au voyage de retour car son vaisseau fit naufrage et échoua sur les rochers de Mogane, où François de Neufchâteau resta sept jours dans le plus grand danger. Dans le naufrage, il perdit non seulement sa fortune, mais encore son manuscrit de la traduction de l'Ariostesur lequel il fondait de grandes espérances. Un navire qui passait par hasard dans les parages de Mogane le reconduisit au Cap, ou, malgré tout son courage, sa santé fut gravement atteinte. Il dut demander sa retraite qu'il obtint avec 3 000 livres de pension, et, revenu enfin en France en 1788, il se retira dans son petit domaine vosgien de Vicherey, où il occupa ses loisirs à faire des vers et de l'agriculture.

Collaborateur de l'Almanach des Muses puis à La feuille villageoise, il traduisit en vers le Roland furieux

La Révolution, dont il salua l'aurore avec enthousiasme, vint fournir un nouvel élément à son activité.

En 1789, il rédigea les cahiers de doléances du bailliage de Toul et fut élu député suppléant aux États généraux, juge de paix d'un canton, puis administrateur du département des Vosges (12 juin 1790) : il obtint autant de voix que Dagobert (ou « Donat ») Vosgien, pour la présidence du directoire du département mais ce dernier ne fut proclamé élu par le bénéfice de l'âge.

François de Neufchâteau passa quelques jours dans la prison de Metz7, en août 1789, mais à la suite de cette affaire engagée par le lieutenant du roi de Toul ; il devint juge de paix du canton de Vicherey, puis membre du directoire du département des Vosges.

 

  • Caractéristiques: Signée
  • Authenticité: Original
  • Période: XIXème et avant
  • Genre: Académisme
  • Thème: Portrait, Autoportrait
  • Support: Sur papier
  • Type: Lithographie

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