FABLES DE LA FONTAINE*PUZZLE 266 PIÈCES*NEUF SOUS BLISTER*Je plie & ne romps pas

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***une  morale   au début ou à la fin***  La Fontaine insiste sur ses intentions morales : « je me sers d’animaux pour instruire les hommes. »

Quelques vers de Jean de La Fontaine devenus proverbes
  • Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. (Le Corbeau et le Renard , l, 2)
  • La raison du plus fort est toujours la meilleure. (Le Loup et l’Agneau , l, 10)
  • Si ce n’est toi, c'est donc ton frère. (Le Loup et l’Agneau , l, 10)
  • Plutôt souffrir que mourir, c’est la devise des hommes. (La Mort et le Bûcheron , l, 16)
  • Garde toi, tant que tu vivras, de juger les gens sur la mine. (Le Cochet, le Chat et le Souriceau , Vl, 5)
  • Je plie et ne romps pas. (Le Chêne et le Roseau , l, 22)
  • Il faut autant qu’on peut obliger tout le monde : On a souvent besoin d’un plus petit que soi. (Le Lion et le Rat , II, 11)
  • Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. (Le Lion et le Rat , II, 11)
  • Est bien fou du cerveau qui prétend contenter tout le monde et son père. (Le Meunier, son Fils et l’Âne , III, 1)
  • Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. (Le Renard et les Raisins , III, 11)
  • La méfiance est mère de la sûreté. (Le Chat et un vieux Rat , III, 18)
  • Petit poisson deviendra grand. (Le Petit Poisson et le Pêcheur , V, 3)
  • Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l’auras. (Le Petit Poisson et le Pêcheur , V, 3)
  • Le travail est un trésor. (Le Laboureur et ses Enfants , V, 9)
  • Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. (Le Lièvre et la Tortue , VI, 10)
  • Aide-toi, le Ciel t’aidera. (Le Chartier embourbé , VI, 18)
  • Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. (Les Animaux malades de la peste , VII, 1)
  • Tel est pris qui croyait prendre. (Le Rat et l'Huître , VIII, 9)
  • Amour, Amour, quand tu nous tiens / On peut bien dire : Adieu prudence. (Le Lion amoureux , IV, 1)
  • Mais les ouvrages les plus courts sont toujours les meilleurs… (Discours à M. le duc de La Rochefoucauld , X, 14)
  • Que de tout inconnu le sage se méfie. (Le Renard, le Loup et le Cheval , XII, 17)
  • Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours / Qu’on ne l’ait mis par terre (L'Ours et les deux Compagnons , V, 20)
  • Qu’on me rende impotent, cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu’en somme je vive, c’est assez, je suis plus que content. « Ne viens jamais, ô Mort; on t’en dit tout autant. » (La Mort et Le Malheureux , I, 15)
  • Les délicats sont malheureux : rien ne sauroit les satisfaire. (Contre Ceux Qui Ont Le Goût Difficile , II, 1)
  • Si Dieu m’avait fait naître propre à tirer marrons du feu, certes marrons verraient beau jeu. (Le Singe et le Chat , IX, 17)
  • Ventre affamé n'a point d'oreilles (Le Milan et le Rossignol , IX, 18)
  • À l’œuvre on connaît l'artisan (Les Frelons et les Mouches à miel , I, 21)

*LIVRAISON MONDE***TRÈS RARE NEUF SOUS BLISTER

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  • NEUF SOUS FILM PUZZLE 266 PIÈCES  
  • FABLES DE LA FONTAINE   FRANÇAIS

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Puzzle Pièces Fables de la Fontaine. Copie d'une gravure ancienne illustrant les Fables de la Fontaine. 266 pièces. Neuf , sous blister serti.

Jean de La Fontaine , baptisé le 8 juillet 1621 en l'église Saint-Crépin-hors-les-murs à Château-Thierry  et mort le 13 avril 1695 à Paris , est un homme de lettres  du Grand siècle  et l'un des principaux représentants du classicisme français . Outre ses Fables  et ses Contes  libertins, qui ont établi sa célébrité dès les années 1660, on lui doit divers poèmes, pièces de théâtre et livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste .

Proche de Nicolas Fouquet , Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale, mais fréquente les salons parisiens, notamment celui de Madame de La Sablière . Malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française  en 1684 . Dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes , il se range avec ses collègues Racine  et Boileau  dans le parti des Anciens.

C'est en effet en s'inspirant des fabulistes  de l'Antiquité gréco-latine  et en particulier d'Ésope , qu'il écrit les Fables  qui font sa renommée. Le premier recueil, qui correspond aux livres I à VI des éditions modernes, est publié en 1668 , le deuxième (livres VII à XI) en 1678 , et le dernier (livre XII) est daté de 1694 . Le brillant maniement des vers  et la visée morale des textes, beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les Fables de La Fontaine  sont toujours considérées comme un des chefs-d’œuvre de la littérature française . Le fabuliste  a éclipsé le conteur, d'autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes  licencieux publiés entre 1665 et 1674.

Biographie

Jean de La Fontaine est le fils de Charles de La Fontaine  (1594-1658), maître des Eaux et Forêts  et capitaine des chasses du duché de Château-Thierry, et de Françoise Pidoux  (1582-1644), fille de Jean Pidoux , seigneur de la Maduère (1550-1610). Il a un frère cadet, Claude, né en 1623, et une demi-sœur, Anne de Jouy, née en 1611 d'une première union de leur mère avec Louis de Jouy, un riche marchand de Coulommiers .

Issu d'une famille de marchands-drapiers en voie d'anoblissement, il passe ses premières années à Château-Thierry , dans l'hôtel particulier que ses parents ont acheté en 1617 au moment de leur mariage. Jean de La Fontaine exercera d'ailleurs la charge de maître particulier jusqu'en 1671. Le poète gardera cette maison jusqu'en 1676, époque où il connaît des embarras pécuniaires après avoir dilapidé la fortune paternelle. Classée monument historique en 1887, la demeure du fabuliste abrite aujourd’hui le musée Jean-de-La-Fontaine .

Années de formation (1641-1658 .

On sait peu de choses sur les études de La Fontaine. On sait qu’il a fréquenté jusqu'en troisième le collège de sa ville natale, qu'il s'y est lié d'amitié avec François de Maucroix  et qu'il a appris le latin , mais pas le grec . Un mouvement de ferveur lui inspire d’être ecclésiastique, et il entre le 27 avril 1641  au couvent de l’Oratoire . Comme il est le fils aîné, il est très douteux qu’il ait été encouragé par sa famille dans cette vocation (d’autant plus que son frère cadet le rejoint bientôt dans cette institution) ; cependant son père ne s’y oppose pas. Mais dès 1642  il renonce à l'état clérical, préférant lire L'Astrée , d’Honoré d'Urfé , et Rabelais , plutôt que saint Augustin .

Il reprend des études de droit à Paris et fréquente un cercle de jeunes poètes : les Chevaliers de la table ronde , où il rencontre Paul Pellisson , François Charpentier , Gédéon Tallemant des Réaux , et Antoine de Rambouillet de La Sablière, qui épousera la future protectrice du poète, Marguerite de La Sablière . Il obtient en 1649  un diplôme d’avocat  au parlement de Paris .

Entre-temps, en 1647 , son père a organisé pour lui un mariage de complaisance  avec la très jeune Marie Héricart (1633-1709), fille de Louis Héricart (1605-1641), lieutenant civil et criminel du bailliage  de La Ferté-Milon , d’Agnès Petit de Heurtebise (1606-1670). Le contrat de mariage est signé chez le notaire Thierry François, le 10 novembre 1647. Le marié a 26 ans, la mariée 14 et demi.

S'il faut en croire ce que Tallemant des Réaux  écrira dix ans plus tard dans l'historiette qu'il consacre à quelques « rêveurs » notoires du temps, La Fontaine ne tarde pas à se lasser de son épouse et à la délaisser pour des amours éphémères : « Sa femme dit qu'il resve tellement qu'il est quelque fois trois semaines sans croire estre marié. C'est une coquette qui s'est assez mal gouvernée depuis quelque temps : il ne s'en tourmente point. On luy dit : mais un tel cajolle vostre femme. — Ma foy ! répond-il, qu'il fasse ce qu'il pourra ; je ne m'en soucie point. Il s'en lassera comme j'ay fait. Cette indifférence a fait enrager cette femme, elle seiche de chagrin. Lui est amoureux où il peut…  »

Ses fréquentations parisiennes, pour ce que l’on en sait, sont celles des sociétés précieuses  et libertines de l’époque.

Son attitude pendant les troubles de la Fronde , de 1648 à 1653, est inconnue. L'instabilité politique et les revirements continuels de cette période ont pu lui inspirer la morale désabusée de certaines fables comme Conseil tenu par les rats  ou La Chauve-souris et les Deux Belettes  : « Le Sage dit, selon les gens, Vive le Roi, vive la Ligue » .

En 1652 , La Fontaine acquiert la charge de maître particulier triennal des eaux et des forêts  du duché de Château-Thierry, à laquelle se cumule celle de son père à la mort de celui-ci. Tâche dont on soupçonne La Fontaine de ne guère s’occuper avec passion ni assiduité et qu’il revend intégralement en 1672 . En 1652 , sa femme lui donne un fils, Charles (1652-1722), dont l'éducation est confiée à son parrain, le chanoine François Maucroix , le plus grand ami du poète tout au long de sa vie.

À cette époque, La Fontaine se consacre entièrement à la littérature. Sa première œuvre imprimée, l'adaptation en vers de L’Eunuque  de Térence , paraît en 1654  chez le célèbre libraire Augustin Courbé, sans susciter d'intérêt dans les milieux littéraires de la capitale.

Au service de Nicolas Fouquet (1658-1663)

En 1658 , après que La Fontaine et sa femme ont demandé la séparation de biens par mesure de prudence, il entre au service de Nicolas Fouquet , procureur général au Parlement de Paris  et surintendant des Finances , auquel, outre une série de poèmes de circonstances prévus par contrat — une « pension poétique » —, il dédie le poème épique Adonis , tiré d’Ovide , et élabore un texte composite à la gloire du domaine de son patron, Le Songe de Vaux , qui restera inachevé, car Fouquet est arrêté sur ordre de Louis XIV . Cette arrestation survient au lendemain des fêtes fastueuses que Fouquet avait organisées, au cours de l'été 1661, en son château de Vaux-le-Vicomte  et dont La Fontaine donne un compte rendu détaillé à son ami Maucroix .

Fidèle en amitié, La Fontaine écrit en faveur de son protecteur en 1662 , l’Ode au Roi  puis l’Élégie aux nymphes de Vaux . Certains biographes ont soutenu que cette défense de Fouquet, alors arrêté, avait valu à La Fontaine la haine de Colbert , puis celle de Louis XIV lui-même, sans que l’on dispose de témoignages clairs à ce sujet.

On ne sait pas exactement si son voyage en Limousin  en 1663  résulte d'un exil ordonné par l’administration de Louis XIV ou de la décision librement consentie de faire accompagner de sa femme l'oncle Jannart, exilé, qui l'avait présenté à Fouquet  en 1658. Il tire de ce déplacement une Relation d’un voyage de Paris en Limousin  : il s’agit d’un récit de voyage  sous forme de lettres en vers et en prose adressées à son épouse , publié de façon posthume. Dans ce récit, il mentionne sa rencontre avec une servante d'auberge à Bellac , ce qui permettra à Jean Giraudoux , originaire de ce lieu, de s'imaginer une affiliation avec ce poète, pour qui l'écrivain noue une grande passion.

L’apogée de l’activité littéraire (1664-1679)

En juillet 1664 , La Fontaine entre au service de la duchesse douairière d’Orléans . Il partage alors son temps entre Paris  et Château-Thierry , en qualité de gentilhomme  — ce qui assure son anoblissement .

En décembre de la même année, il fait une entrée remarquée sur la scène littéraire publique, avec la publication par le libraire Claude Barbin  d'un mince recueil de Nouvelles en vers tirées de Boccace et de l'Arioste , dont la plus longue, intitulée "Joconde ou l'infidélité des femmes" et tirée du chant XXVIII du Roland furieux , raconte les plaisantes aventures  du roi Astolphe et de son ami Joconde (Giocondo en italien), tous deux trompés par leurs épouses et partis courir le monde pour vérifier s'il existe des femmes fidèles. L'histoire avait déjà fait l'objet de deux adaptations en français, quand La Fontaine a composé la sienne en vers irréguliers et en prenant de grandes libertés avec le récit de l'Arioste. Dans le même temps, un certain Jean de Bouillon, secrétaire de Gaston d'Orléans , en donnait, en octosyllabes , une version plus proche, dans la narration, de l'original italien, mais moins nettement licencieuse que celle de La Fontaine. La comparaison des deux textes et de leurs manières différentes d'"imiter" une même source a suscité dans les salons parisiens une querelle littéraire, qui a connu son point d'orgue dans une étonnante gageure (un pari de cent pistoles) opposant deux représentants de chacun des "partis". Sollicitée par l'un des parieurs de lui fournir un argumentaire en faveur de la nouvelle de La Fontaine, une plume experte, hélas restée anonyme, s'en est acquittée dans un brillant essai de critique comparative, qui sera publié en 1669 sous le titre de Dissertation sur la Joconde  et dont, sur ses vieux jours, Nicolas Boileau  s'attribuera la paternité.

Deux recueils des Contes et nouvelles en vers  se succèdent alors, en 1665  et 1666 , dont les canevas licencieux sont tirés notamment de Boccace  et des Cent nouvelles nouvelles . Continuation de cette expérience narrative, mais sous une autre forme brève, cette fois de tradition morale, les Fables choisies et mises en vers , dédiées au Grand Dauphin , paraissent en 1668 .

En 1669 , La Fontaine ajoute un nouveau genre à son activité en publiant le roman  Les Amours de Psyché et de Cupidon , qui suscite une relative incompréhension au vu de sa forme inédite : mélange de prose et de vers, de récit mythologique — cette fois tiré d’Apulée  — et de conversations littéraires, le texte contrevient à des principes élémentaires de l’esthétique classique.

C’est à partir de la fiction des «quatre amis» que met en scène ce roman que s'est développée, dans la critique du XIXe siècle, chez Sainte-Beuve  et Émile Faguet  notamment, la théorie d'une « école de 1660 » née de l'amitié entre La Fontaine, Molière , Boileau  et Racine , qui auraient posé ensemble les principes d'une esthétique  nouvelle. Cette idée, cependant, n'a jamais été prouvée de façon concluante. Les relations entre Molière  et La Fontaine sont très limitées : selon Charles-Henri Boudhors, éditeur de Boileau, ce fut La Fontaine qui présenta ce dernier à Molière, mais Georges Mongrédien  rappelle que, vers 1665, Boileau est un poète débutant pratiquement inconnu. La Dissertation sur la Joconde , composée au début des années 1660 et que Boileau  s'est attribuée quarante ans plus tard, constitue la première analyse, très élogieuse, de l'art de La Fontaine, mais Boileau ne fait aucune mention de La Fontaine dans son Art poétique  publié en 1674. Et, en 1683 il se présente contre lui à l'Académie française . Racine et La Fontaine ont eu une correspondance amicale mais où n'apparaît aucune discussion d'ordre littéraire.

Après sa participation à un Recueil de poésies chrétiennes et diverses,  édité en 1670  par Port-Royal , La Fontaine publie successivement, en 1671 , un troisième recueil de Contes et nouvelles en vers , et un recueil bigarré, contenant des contes, des fables, des poèmes  de l’époque de Fouquet, des élégies , sous le titre de Fables nouvelles et autres poésies .

En 1672 , meurt la duchesse d’Orléans  : La Fontaine connaît alors de nouvelles difficultés financières ; Marguerite de La Sablière  l’accueille et l’héberge quelques mois après, probablement en 1673 .

En 1674 , La Fontaine se lance dans un nouveau genre : l’opéra , avec un projet de collaboration avec Jean-Baptiste Lully . C’est l’occasion d’une violente satire  de La Fontaine contre Lully, registre rare dans son œuvre, dans un poème intitulé Le Florentin  (Lully était originaire de Florence ). La même année, un recueil de Nouveaux Contes  est publié, sans privilège ni permission. Le roi est, dit-on, indigné (mais surtout assiégé par le parti dévot depuis l'affaire du Tartuffe ), et le 5 avril 1675 l’édition est saisie et sa vente interdite. Pourtant, si La Fontaine avait chargé le trait anticlérical et la licence, ces contes demeuraient dans la tradition du genre et dans un topique qui rendait relativement inoffensive leur charge .

Après deux recueils de Contes , c’est à nouveau un recueil de Fables choisies et mises en vers  que publie La Fontaine en 1678  et 1679 , cette fois-ci dédié à Madame de Montespan , maîtresse du Roi : ce sont les livres VII à XI des Fables , à l'époque numérotés de I à V.

Les années 1680, autour de l’Académie

Période moins faste, où les productions sont quantitativement moins importantes, mais non moins diverses : ainsi, en 1682 , La Fontaine publie un « Poème du Quinquina », poème philosophique dans la manière revendiquée de Lucrèce  à l’éloge du nouveau médicament, et accompagné de deux nouveaux contes.

L’activité littéraire des années 1665-1679 se solde en 1684 par une élection, néanmoins tumultueuse, à l’Académie française , sans qu’on puisse préciser les exactes raisons de cette difficulté : on a pu faire l’hypothèse que l’administration louis-quatorzième gardait rancune au poète qui avait publié deux poèmes en faveur de Fouquet  lors du procès de celui-ci ; le discours des opposants à cette entrée de La Fontaine à l’Académie s’appuie quant à lui sur l’accusation d’immoralité lancée contre les recueils de Contes et nouvelles en vers. Toujours est-il que La Fontaine, après une vague promesse de ne plus rimer de contes, est reçu le 2 mai 1684 à l’Académie, où, en sus du remerciement traditionnel, il prononce un Discours à Madame de La Sablière  où il se définit, en une formule fameuse, comme « papillon du Parnasse ».

L’année suivante, l’Académie est encore le cadre d’une nouvelle affaire dans laquelle est impliqué La Fontaine : Antoine Furetière , qui, en composant son propre dictionnaire , a passé outre le privilège de la compagnie en cette matière, est exclu, et lance une série de pamphlets, notamment contre La Fontaine, son ancien ami, qu’il accuse de trahison, et contre lequel il reprend l’accusation de libertinage .

C’est une autre vieille amitié, elle sans rupture, qui donne jour, la même année, aux Ouvrages de prose et de poésie des sieurs de Maucroix  et de La Fontaine  ; le recueil contient des traductions de Platon , Démosthène  et Cicéron  par François de Maucroix  et de nouvelles fables et de nouveaux contes de La Fontaine, qui aura peu attendu pour trousser quelque nouvelle licencieuse.

Nouveau scandale, de plus grande ampleur, à l’Académie : la lecture du poème Le siècle de Louis Le Grand  de Charles Perrault  déclenche la Querelle des Anciens et des Modernes , dans laquelle La Fontaine se range, non sans ambiguïtés, du côté des Anciens, par une Épître à Monsieur de Soissons , prétexte à une déclaration de principes littéraires, dont la plus fameuse reste « Mon imitation n’est point un esclavage ».

Les dernières années et les dernières fables (1689-1695)

Une série de fables est publiée en revue entre 1689  et 1692 , qui est rassemblée en 1693  avec des inédites et celles de 1685 , dans un ultime recueil, notre actuel livre XII, dédié au duc de Bourgogne , fils aîné du Grand Dauphin, et à ce titre héritier présomptif de la Couronne.

La Fontaine tombe gravement malade fin 1692, vraisemblablement de la tuberculose. Il demande alors à voir un prêtre, et le curé de l'église Saint-Roch  lui envoie le jeune abbé Pouget, qui vient d'obtenir son doctorat de théologie . Celui-ci s'applique à lui faire abjurer sa vie épicurienne et ses écrits anticléricaux, et le soumet quotidiennement à des exercices religieux. Il reçoit l'extrême-onction  le 12 février 1693. Sont présents des membres de l'Académie française , des amis, et des prêtres. La Fontaine annonce renoncer à l'écriture et à la publication de ses contes et fables. Cet événement est en particulier rapporté par un récit de l'abbé Pouget, en 1718 , mais ne figure pas sur les registres de l'Académie. Il promet également de n'écrire que des ouvrages pieux. Il traduira ainsi le Dies iræ , qu'il fera lire devant l'Académie, le jour de l'introduction de Jean de La Bruyère .

Il meurt le 13 avril 1695 au 61 rue Plâtrière . En procédant à sa toilette mortuaire, on trouve sur son corps un cilice , pénitence que l'abbé Pouget jure ne pas avoir ordonnée. Il est inhumé le lendemain au cimetière des Saints-Innocents  comme le stipule son acte de décès, reconstitué après l'incendie de l'Hôtel de Ville en 1871. Son tombeau, ainsi que celui de Molière , inhumé au cimetière Saint-Joseph, est transporté au musée des monuments français , lors de la démolition de la chapelle et du cimetière, au commencement de la Révolution française . Les restes supposés de La Fontaine sont transférés en 1817  avec ceux de Molière  au cimetière du Père-Lachaise .

La Fontaine avait composé lui-même son épitaphe , où il s'attribue un caractère désinvolte et paresseux. Cette paresse revendiquée peut être associée à la facilité de ses œuvres, qui n'est pourtant qu'apparente.

Ses Fables  constituent la principale œuvre poétique de la période classique , et l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française . Le tour de force de La Fontaine est de donner par son travail une haute valeur à un genre qui jusque-là n’avait aucune dignité littéraire et n'était réservé qu'aux exercices scolaires de rhétorique et de latin.

Les Fables choisies, mises en vers par M. de La Fontaine  (ou plus simplement Les Fables ) est une œuvre écrite entre 1668  et 1694 . Il s’agit, comme son nom l’indique, d’un recueil de fables  écrites en vers, la plupart mettant en scène des animaux anthropomorphes  et contenant une morale  au début ou à la fin.

  • Condition: Neuf
  • Couleur: Multicolore
  • Nombre de pièces: 266
  • Marque: EDITIONS ATLAS*NEUF SOUS FILM
  • Type: Puzzles traditionnells
  • Pays de fabrication: France
  • Tranche d'âge: JEUNES
  • Numéro de pièce fabricant: 266***TRÈS RARE NEUF SOUS BLISTER
  • Matière: Carton
  • Thème: Animaux, Conte de fées
  • EAN: 3760191860803

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