Classement "Maurice BARRÈS"
Au Service de la l'Allemagne
"Les Bastions de l'Est"
(Ouvrage Inédit)
«Après la défaite de la France face à la Prusse en 1871. Les Prussiens vainqueurs occupent le territoire depuis 1872, et l'un d'eux, le Dr Frédéric Asmus, professeur, arrive à Metz pour enseigner l'allemand. Il loue deux chambres meublées au domicile des dames Baudoche, une grand-mère et sa petite fille, Colette.
Il va peu à peu se découvrir une sensibilité pour la beauté et la délicatesse de la culture messine, lorraine et française....
L'Auteur met en avant, l'élan patriotique, et dénonce la barbarie et la balourdise des occupants allemands et, parallèlement, exalte le haut degré de civilisation des Français.
Il glorifie la résistance des Messins contre la dangereuse germanisation à laquelle les autorités prussiennes se livrent, à commencer par l'obligation de parler allemand à l'école et l'adhésion à une vision allemande de l'histoire dans laquelle, entre autres, Napoléon Ier est un menteur qui gouverne les hommes par leurs vices...»
Maurice Barrès
(1862-1923) É crivain et homme politique français, figure de proue du nationalisme français. Maître à penser de toute une génération,il le fut tout autant par son œuvre littéraire que par son style de vie.
Le premier axe de sa pensée est «le culte du Moi»: en affirmant que notre premier devoir est de défendre notre moi,, c'est-à-dire contre tout ce qui risque de l'affaiblir dans l'épanouissement de sa propre sensibilité.
Le second axe est résumé par l'expression «la terre et les morts» vers le nationalisme républicain et le traditionalisme, l'attachement aux racines, à la famille, à l'armée et à la terre natale.
Il est l'un des écrivains les plus influents et l'un des maîtres à penser dans la France de l'entre deux guerres. L’Affaire Dreyfus qu’il vécut comme une menace de désintégration de la communauté nationale l’incita d’emblée à se placer dans le camp des anti-dreyfusards dont il devint l’un des chefs de file.
Pour défendre ses idées, il fonde, en 1894, son propre journal, «La Cocarde». Très nombreuses illustrations en noir in texte et hors texte légendées d'après les aquarelles de Georges CONRAD(1874-1936)
Illustrateur français, dessinateur de théâtre, humoriste et caricaturiste, passé par l'École des Beaux Arts de Paris. Il expose en 1902 des dessins au salon de Toulouse. Il collabore à de nombreux périodiques. Il produit des affiches publicitaires et des cartes humoristiques...PARIS
18-20 rue du Saint-Gothard
Arthème Fayard et Cie éditeurs
Sans date
(circa 1905)